Jeudi 9 avril 2009 à 23:35
Ce bouquin ne serait pas si cher, ça pourrait être marrant.
Mais là, la blague est un peu capitaliste.
Réalisez plutôt votre président en feutrine, et torturez-le.
C'est toujours ça de pris, et puis ça vous fera de l'entrainement pour le jour où, par hasard, le vrai vous tomberait entre les mains.
Sinon, j'aurais aimé poste un dessin, mais j'ai oublié de le mettre sur ma clef USB, et comme je pars quelques jours bientôt en vacances, je ne sais si j'aurais le temps de le poster.
Je mettrais peut-être une petite aquarelle à la place, mais j'arrive au bout du carnet, il va falloir que j'en rachête un autre.
Je me suis offert l'art book de OBAN star racer.
Il a l'air assez sympa. Et le réalisateur a l'air de parler pas mal de la production.
Pas trop envie de dessiner en ce moment.
Et puis il faut bien l'avouer, je bouquine... J'attaque le dernier tome d'un space opéra assez conséquent (parfois un peu de radotage, mais les personnages sont assez sympa) : TRAQUEMORT.
Et puis je me heurte au vieux ZELDA sur gameboy, et j'ai enfin trouvé un site qui offre la solution complète de ce jeu trop compliqué qui me faisait perdre patience. Je préfère bien plus Mystic Quest (le premier Final Fantasy sur Gameboy) à la trame plus claire.
Bon demain j'ai rendez-vous avec Tomm Moore, le réalisateur de Brendan et le secret de Kells, alors je vous laisse et vais me coucher !
Samedi 4 avril 2009 à 16:24
Chuis trop fier :D
Mercredi 1er avril 2009 à 21:59
J'en suis à un stade de ras-le-bol assez avancé en ce moment, et ce rhume qui m'empêche de dormir la moitié de mes nuits commence à me peser.
J'ai le temps pour rien, j'ai le courage pour rien.
Pourtant j'ai plein d'envies.
C'est pas très compatible tout ça.
Bon ce dessin a été fait entièrement avec un gros crayon à papier mal taillé, ce qui explique le grain assez conséquent, et qui ne me déplait pas. L'arbre en arrière plan est asez bizarre ... C'est quoi ? un baobab ?
Sinon, je déteste les critiques pas constructives par des gens qui prétendent en plus détenir la flamme de la connaissance et la vérité du beau.
Je ne dis pas que ce que j'expose sur mon blog est magnifique. Je dis que ça me fait plaisir de le faire. Et non, désolé, je n'ai pas honte de ça.
Mercredi 1er avril 2009 à 0:08
Le film de Danny BOYLE pour commencer.
De quoi ça parle ? Un jeune garçon raconte à la police comment il connait les réponses au jeu "Qui veut gagner des millions", lui qui vient des bidonvilles. Il dit ses galères avec son frère, son amour éperdu pour Latika. Au fond on s'en fout. En fait, on se fout de savoir comment il gagne, on se fout de son amour très "bollywood".
Mais alors, pourquoi est-ce si bien ?
C'est ce qui se passe à côté de l'histoire qui est interessant. Ce garçon n'est qu'un prétexte pour BOYLE de décrire une Inde encore fragile en pleine ascension et la vie d'un peuple considéré comme des moins que rien (pauvres, crasseux et bien pire : musulmans !)
Le son est redoutablement dynamique, la lumière est au poil, les acteurs parfaits, BOYLE fait virevolter sa caméra avec une aisance rageante.
Un grand beau film plein de bons sentiments et surtout donc la peinture saisissante de réalisme de l'Inde du peuple.
Le dernier CHABROL en date.
Ou : comment se faire chier comme un rat mort.
J'ai fui la salle (et pourtant je ne paie pas !) au bout d'une demi-heure exaspéré par la musique insupportable (merci le fils Chabrol) par un scénario insipide (merci Claude !) par un jeu plan plan. On se croirait devant un court métrage d'école foireux et sans le sou.
A fuir, donc.
Encore plus vite, parce qu'il n'est pas encore sorti.
Un film sympa, qui pourrait être drôle s'il n'était aussi américain (entendez : prévisible).
Du coup les gags tombent un peu à plat.
L'action aussi.
Et trop de références tuent la référence.
Mais c'est bien fait.
Enfin, tout n'est pas bien fait : le doublage français est une catastrophe (merci Louise Bourgoin) les intentions sont fausses, la première demi-heure est difficilement supportable pour une oreille avertie comme la mienne (je suis peut-être spécialisé à l'image, mais j'ai aussi pris du son sur des docus, hein !)
Je me suis un peu forcé à rire. A voir avec les enfants, parce que pour eux, c'est nouveau.
Un film ultra maniériste, avec plein d'effets spéciaux, pas mal de longs moments de calme, quelques scènes d'action jolies foutues.
Ce genre de truc pourrait donner un truc à chier. Je comprends d'ailleurs que certains n'ont pas aimé.
J'ai aimé. J'ai accroché sans souci à ces personnages sans super pouvoir. A part M. Manhattan, ils sont juste un peu plus forts et plus rapides que le commun des mortels, un peu comme Batman, en fait. J'aimé que ce ne soit pas des enfants de choeur, qu'ils se foutent pour la plupart de venir en aide à leur prochain.
Seul bémol, le coupable est assez prévisible, mais comme tout est bien ficelé, le plaisir reste intact jusqu'à la fin.
Et voilà ! C'est fini...
Moi aussi, je suis fini :'(
Je finis mon boulot et cassos à la mêêêzon !
Dimanche 29 mars 2009 à 17:22
La vague mérite le détour.
Ce qui est fascinant, c'est la rapidité avec laquelle les jeunes se plient aux régles, d'abord par jeu. Puis le jeu devient amusant, les contraintes s'estompent au fur et à mesure que les régles sont appliquées.
La mise en scène, très efficace, avec un ton assez docu en caméra portée, nous entraîne nous aussi dans la dérive de ce mouvement.
En effet, il y a des bénéfices à l'autorité, la discipline, l'uniforme, le symbole, le leader charismatique.
La déviance est pourtant redoutable : L'autoritarisme, la contrainte, l'uniformité, l'icone, le dictateur.
Tout cela se met en place avec une simplicité enfantine.
Naturellement, le mouvement connait des opposants, mais que sont-ils ? ils ne font pas partie du groupe, comment leur parole pourrait-elle avoir une once d'intérêt ? comment pourraient-ils détenir la vérité ? L'Histoire est en marche, ce qui veulent peuvent prendre le train, les retardataires risquent de ne pas avoir de seconde chance.
C'est comme une ruche. L'identité de l'individu, c'est l'identité de la ruche.
D'ailleurs, comment ne psa adhérer ? Des jeunes normaux, qui se reconnaissent dans un idéal de vie, qui aiment s'amuser, n'est-ce pas ainsi que fonctionne toute société ? Le principe est alléchant, l'uniforme simple et décontracté, le logo sympa, le salut cohérent, les membres drainent une énergie vitale.
Vraiment, la frontière entre la communauté et le totalitarisme est mince, chaque jour nous en éprouvons la limite, chaque jour nous légitimons dans nos propres vies des actes qui, à une plus grande échelle, nous horrifieraient pûrement et simplement.
Du film en lui-même, que dire ?
La réalisation est brillante, ce côté caméra portée n'entrave pas la lisibilité des actions, les acteurs sont formidables, les jeunes comme les moins jeunes. La lumière pseudo-réaliste fonctionne à merveille, le son puissant et dynamique. Le montage laisse aux personnages le temps d'exister mais entraîne implacablement vers le dénouement. Une brillante adaptation d'un fait divers, loin des prétentions esthético-pompeuses d'un Gus van Sant, ce thriller social...
Ajout de note : Il est interessant de noter que le fait divers d'origine, qui a inspiré un livre, puis ce film, n'a pas eu lieu en Allemagne. Certaines mauvaises langues auraient pu prétendre qu'ils ont ça dans le sang, qu'on ne se refait pas, que c'est leur côté germanique.
Cette expérience a été menée aux Etats-Unis, en 1967, au début de la guerre de VietNam, à une époque où les jeunes tentaient de s'émanciper des règles jugées trop rigides de leurs aînés
Ce qui est encore plus impressionnant, c'est qu'en trois jours seulement le mouvement a pris forme et initiait ses premières dérives. En une petite semaine, certains élèves auraient donné leur vie pour la "cause" et manifestaient les premières ébauches d'une "corruption politisante" et une dévotion totale à leur leader /professeur, qui aurait pu exiger d'eux le meilleur comme le pire.
Samedi 28 mars 2009 à 17:53
(Elle me quitte pour ce Week-End)
Avec grand bébé.
Et me retrouvant conséquemment célibataire,
J'ai décidé d'aller un peu traîner.
J'ai fourgé ma voiture dans le parking gratuit 2 heures (bennis soient les laotiens) de Tang Frères.
J'en profitai pour faire quelques menues emplettes
(A vrai dire des emplettes de mes menus)
dans leur supermarché, et
bénéficiant d'un rab de temps au parking,
je montai dans la galerie commerçante.
J'aime bien la boutique de Tai You, même si c'est chiant de ne pas pouvoir payer par chèques
(Je fais partie des dinosaures qui refusent d'avoir une carte bleue)
(Au moins, je vois la vitesse effrayante avec laquelle mes chèques se sauvent).
On est loin de tout y trouver, mais parfois de bonnes occasions pointent le bout de leur nez,
comme des CDs à 2 €
des portefeuilles dans les mêmes tarifs,
des figurines moins chères qu'ailleurs,
des petites conneries pour les gosses...
Cette fois, je me suis fait plaisir.
Il aurait eu la 01, je l'aurais prise en même temps, mais rupture de stocks de leur côté.
Du coup j'ai pris la FRAULEIN 03 de chez REVOLTECH,
une belle Asuka articulée,
avec son doudou,
un flingue maouss,
et plusieurs mains interchangeables.
Je suis arrivé à temps,
Il n'en restait qu'une.
Elle est très réussie, je trouve :D
Vendredi 27 mars 2009 à 20:58
Le retour du Troll en fanfare, c'est pas maintenant.
Histoire de dire "Ne zapper pas ! Je suis toujours vivant !"
Marre de mon boulot.
Marre de pas arriver à faire ce que je veux.
De ne pas partir loin en voyage comme je l'avais prévu.
De me décarcasser pour rien.
Marre de n'avoir que des mauvaises nouvelles aux informations télévisuelles.
Tout ce que je peux faire, c'est me payer des voyages-barbouillages, rêver à d'autres paysages, espérer qu'un jour peut-être.
Au moins, ça a le mérite de ne pas coûter cher.
Parfois, il me vient une envie de paysage, une envie de renouveau.
J'ai envie d'Asie.
J'ai envie de montagne.
J'ai envie de vent.
J'ai soif de découverte.
L'autobiographie d'un gars (très sympa, ça fait plaisir de rencontrer des gens aussi vivants et simples !) qui est parti faire le tour du monde.
Ainsi, je pourrai un peu partir avec lui.
Daniel, il s'appelle.
Mais comme ça fait un tout petit peu chier de vivre les aventures des autres, j'ai donc barbouillé.
J'ai fait ça durant un temps mort au boulot.
Pour le bateau, je me suis un peu aidé d'une photo.
Un peu de gomme de réserve.
Je suis assez content de l'effet sur l'eau. Pour la première fois on dirait de l'eau :D
Enfin quelque chose qui permette de se réjouir un peu !
Mercredi 25 mars 2009 à 13:31
Bon !
Soyez po tristes !
J'ai juste pas le temps de vivre virtuellement en ce moment...
Dimanche 22 mars 2009 à 12:08
...ou le grand retour de Mickey ROURKE ?
Déjà, le grand Mickey avait-il disparu des écrans ? On dit qu'il n'a pas tourné depuis 10 ans... Rien de moins sûr, puisqu'en 2005, il imposait sa carcasse massive dans un épisode du premier SIN CITY. Et puis il apparaissait dans d'autres rôles, des seconds rôles, sur d'autres films. Pourtant, cela faisait un paie qu'un film n'avait pas reposé sur ses seules épaules.
Tourné un peu comme un documentaire, on suit littéralement (souvent filmé de dos, surtout au début du film) ce catcheur vieillissant qui a du mal à savoir ce qu'il doit faire de sa vie et de ses sentiments fragiles. Cette homme qui a connu la gloire sur le ring est en équilibre précaire au bord du goufre, il fait partie de cette frange de la population à un cheveu de l'exclusion et de la rue. Un has-been triste car conscient de son déclin et nostalgique de sa jeunesse.
Forcément, le film n'est pas un film facile, car il regarde en face la morne réalité de la vie et de ses illusions. Les catcheurs n'ont ni syndicat, ni retraite, et eux qui ont tout donné à leur métier et passion (voir cette magnifique scène de dédicaces!) se retrouvent à tourner en rond en espérant grapiller quelques sous dans des combats de seconde zone. Un lion d'or largement mérité pour ce film tourné en 35 jours seulement (la durée moyenne d'un tournage pour un film de ce genre est de huit semaines). ROURKE (Golden Globe) campe un colosse fragile avec une simplicité déconcertante. Il n'est pas beau, il est fracassé par la vie, et pourtant son charme opère et on se prend d'affection pour lui. Il a d'ailleurs collaboré à l'écriture des dialogues.
Pour ne rien gâcher au plaisir, il n'y a pas de cascadeurs : tous sont catcheurs. Les seconds couteaux sont au diapason, la fille de Randy le Bélier comme son amie strip-teaseuse. Pas besoin d'aimer l'univers du catch pour entrer dans le film. D'ailleurs, au fond, il n'est pas question de catch ou de sport dans le film, mais ça, vous l'aurez compris.
Vendredi 20 mars 2009 à 11:46
Voici ma petite participation au concours de DAIYA, que je n'ai pas eu le temps de mettre en couleur, et comme je ne pense pas avoir le temps avant un petit bout de temps, je mets le crayonné.
J'ai longtemps tourné,comme un chien dans son panier avant de se coucher, avant de trouver l'idée, mais une fois trouvée, j'ai pu la dessiner très rapidement, et sans trop de difficultés. Pour une fois en plus que je fais un dessin un tant soit peu dynamique...
Bon ça serait un peu de la triche si je ne mettais que cette image, car on peut déjà la trouver sur le blog de Daiya, alors j'ajoute un petit bonus.
Comme j'ai repris ce petit couple en l'adaptant à ma sauce, j'ai fait un dessin en m'inspirant du trait de Daiya. Ce n'est peut-être pas encore tout à fait ça, mais je n'ai pas trop l'habitude des proportions pour cette forme de visage. Du coup il parait bancal, mais j'ai dessiné ça assez vite, et pour essayer.
Ceci dit, les sourcils sont plus faciles à placer :D
Cela mérite d'être affiné, mais je n'ai pas le temps (on dirait un vieux refrain, mais promis, je ne radote pas)
Je n'ai pas fait les cheveux ; je n'avais aucune sorte d'idée de la coiffure qui lui irait.