Tout d'abord, une petite minute de silence pour
Patrick Guillemin (simpsons, burma, entre autres) qui nous a quittés la semaine dernière.
J'ai eu la chance de travailler avec lui cette année, ça a été un véritable plaisir.
Notre regret sera de ne pas avoir eu le temps de partager avec lui le résultat de notre labeur...
Voilà.
Salut l'artiste. T'es parti trop vite.
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J'arrivais plus à poster d'images, j'ai dû faire un grand ménage dans le boxon de mes documents, et c'est reparti pour un tour. Sur toutes mes illus, c'est pas forcément la meilleure, mais je l'aime beaucoup.
Retour au cinoche aussi, avec deux films :
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Captain America : moi, j'aime bien ce genre de films, c'est bien construit, c'est drôle (si on le prend au second degré comme il se doit), c'est super bien fait, quelques petites longueurs bien pardonnables. C'est l'histoire d'un gringalet qui, durant la seconde guerre mondiale veut aller casser du nazi, mais est relégué au rang qui est le sien. Miraculeusement incorporé, il participe à une expérience qui devrait faire de lui le fer de lance de l'armée américaine... mais c'est pas gagné ! de Joe Johnson (qui a fait, sauf erreur de ma part, Jumanji et Jurassic Park 3)
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Melancholia : de Lars von Trier, avec plein de beau monde (Gainsbourg, Dunst, Sutherland, etc...). Encore un film où il est difficile de trancher, un film à expérimenter. Certains diront : trop long, trop creux, trop... nul. D'autres (certainement plus rares) comme moi sauront aprécier (Trier fait un cinéma qui me parle, d'autres comme Almodovar ou Kubrick me laissent plutôt froid).
Le film se divise en deux parties, plus une séquence d'ouverture qui enlève volontairement tout suspense. Chaque partie est consacrée à une soeur (Justine et Claire), qui devront affronter leurs peurs et la Mélancholie. Première partie : Justine se marie, les invités sont là et forcément, tout ne se passe pas bien. Justine sombre dans la dépression... Seconde partie : Une planète étrange, nommé Melancholia, vient frôler la terre. Claire laisse ressortir toutes ses angoisses. Tout est affaire d'effet mirroir, de contrepoint, un film catastrophe à l'échelle de l'individu. Lars von Trier navigue entre le Dogme le plus brutal et la poésie la plus lyrique, mais surtout, surtout, met encore en scène des personnages de femmes superbes et fragiles, complètes.
Comme vous avez été sages, le dessin, à l'encre de chine et aux Promarker dans mon cahier.
Fantasmez pas trop, je ne me lance pas dans la production en série, c'est juste pour moi ^^