Dimanche 29 mars 2009 à 17:22

La Vague

La vague mérite le détour.
Ce qui est fascinant, c'est la rapidité avec laquelle les jeunes se plient aux régles, d'abord par jeu. Puis le jeu devient amusant, les contraintes s'estompent au fur et à mesure que les régles sont appliquées.
La mise en scène, très efficace, avec un ton assez docu en caméra portée, nous entraîne nous aussi dans la dérive de ce mouvement.
En effet, il y a des bénéfices à l'autorité, la discipline, l'uniforme, le symbole, le leader charismatique.
La déviance est pourtant redoutable : L'autoritarisme, la contrainte, l'uniformité, l'icone, le dictateur.
Tout cela se met en place avec une simplicité enfantine.La Vague - Jennifer Ulrich
Naturellement, le mouvement connait des opposants, mais que sont-ils ? ils ne font pas partie du groupe, comment leur parole pourrait-elle avoir une once d'intérêt ? comment pourraient-ils détenir la vérité ? L'Histoire est en marche, ce qui veulent peuvent prendre le train, les retardataires risquent de ne pas avoir de seconde chance.
C'est comme une ruche. L'identité de l'individu, c'est l'identité de la ruche.

D'ailleurs, comment ne psa adhérer ? Des jeunes normaux, qui se reconnaissent dans un idéal de vie, qui aiment s'amuser, n'est-ce pas ainsi que fonctionne toute société ? Le principe est alléchant, l'uniforme simple et décontracté, le logo sympa, le salut cohérent, les membres drainent une énergie vitale.
Vraiment, la frontière entre la communauté et le totalitarisme est mince, chaque jour nous en éprouvons la limite, chaque jour nous légitimons dans nos propres vies des actes qui, à une plus grande échelle, nous horrifieraient pûrement et simplement.

Du film en lui-même, que dire ?
La réalisation est brillante, ce côté caméra portée n'entrave pas la lisibilité des actions, les acteurs sont formidables, les jeunes comme les moins jeunes. La lumière pseudo-réaliste fonctionne à merveille, le son puissant et dynamique. Le montage laisse aux personnages le temps d'exister mais entraîne implacablement vers le dénouement. Une brillante adaptation d'un fait divers, loin des prétentions esthético-pompeuses d'un Gus van Sant, ce thriller social...


Ajout de note : Il est interessant de noter que le fait divers d'origine, qui a inspiré un livre, puis ce film, n'a pas eu lieu en Allemagne. Certaines mauvaises langues auraient pu prétendre qu'ils ont ça dans le sang, qu'on ne se refait pas, que c'est leur côté germanique.
Cette expérience a été menée aux Etats-Unis, en 1967, au début de la guerre de VietNam, à une époque où les jeunes tentaient de s'émanciper des règles jugées trop rigides de leurs aînés
Ce qui est encore plus impressionnant, c'est qu'en trois jours seulement le mouvement a pris forme et initiait ses premières dérives. En une petite semaine, certains élèves auraient donné leur vie pour la "cause" et manifestaient les premières ébauches d'une "corruption politisante" et une dévotion totale à leur leader /professeur, qui aurait pu exiger d'eux le meilleur comme le pire.

Samedi 28 mars 2009 à 17:53

En accompagnant ma copine prendre son train
(Elle me quitte pour ce Week-End)
Avec grand bébé.
Et me retrouvant conséquemment célibataire,
J'ai décidé d'aller un peu traîner.
J'ai fourgé ma voiture dans le parking gratuit 2 heures (bennis soient les laotiens) de Tang Frères.
J'en profitai pour faire quelques menues emplettes
(A vrai dire des emplettes de mes menus)
dans leur supermarché, et
bénéficiant d'un rab de temps au parking,
je montai dans la galerie commerçante.

J'aime bien la boutique de Tai You, même si c'est chiant de ne pas pouvoir payer par chèques
(Je fais partie des dinosaures qui refusent d'avoir une carte bleue)
(Au moins, je vois la vitesse effrayante avec laquelle mes chèques se sauvent).
On est loin de tout y trouver, mais parfois de bonnes occasions pointent le bout de leur nez,
comme des CDs à 2 €
des portefeuilles dans les mêmes tarifs,
des figurines moins chères qu'ailleurs,
des petites conneries pour les gosses...

Cette fois, je me suis fait plaisir.
Il aurait eu la 01, je l'aurais prise en même temps, mais rupture de stocks de leur côté.
Du coup j'ai pris la FRAULEIN 03 de chez REVOLTECH,
une belle Asuka articulée,
avec son doudou,
un flingue maouss,
et plusieurs mains interchangeables.

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/Result2-copie-3.jpg
Je suis arrivé à temps,
Il n'en restait qu'une.
Elle est très réussie, je trouve :D

Vendredi 27 mars 2009 à 20:58

Croyez pas à un retour fracassant.
Le retour du Troll en fanfare, c'est pas maintenant.
Même si j'arrive à dessiner quelques trucs assez sympathiques.
Là, c'est juste un passage éclair chez moi, histoire de remettre le chauffage, comme qui dirait.
Histoire de dire "Ne zapper pas ! Je suis toujours vivant !"
J'en ai marre.
De quoi ?
Euh... D'un peu tout.
Marre de mon boulot.
Marre de pas arriver à faire ce que je veux.
De ne pas partir loin en voyage comme je l'avais prévu.
De me décarcasser pour rien.
Marre de n'avoir que des mauvaises nouvelles aux informations télévisuelles.
Bah y a des périodes comme ça dans la vie, on y peut rien.
Justement ! J'en ai aussi marre de ne rien pouvoir y faire.

Tout ce que je peux faire, c'est me payer des voyages-barbouillages, rêver à d'autres paysages, espérer qu'un jour peut-être.
Au moins, ça a le mérite de ne pas coûter cher.
Alors je barbouille.
Parfois, il me vient une envie de paysage, une envie de renouveau.
Parce que je ne l'ai pas dit, mais j'en ai très très marre de cette conne et moche région parisienne qui n'a que de la grisaille et des bouchons à offrir.
J'ai envie d'Asie.
J'ai envie de montagne.
J'ai envie de vent.
J'ai soif de découverte.
Du coup, je me suis acheté un livre (une dédicace en plus !).
L'autobiographie d'un gars (très sympa, ça fait plaisir de rencontrer des gens aussi vivants et simples !) qui est parti faire le tour du monde.
Ainsi, je pourrai un peu partir avec lui.
Daniel, il s'appelle.
Mais comme ça fait un tout petit peu chier de vivre les aventures des autres, j'ai donc barbouillé.

J'ai fait ça durant un temps mort au boulot.
 
http://coldtroll.cowblog.fr/images/Aquarelles/manga093.jpg

Pour le bateau, je me suis un peu aidé d'une photo.
Un peu de gomme de réserve.
Je suis assez content de l'effet sur l'eau. Pour la première fois on dirait de l'eau :D
Enfin quelque chose qui permette de se réjouir un peu !

Mercredi 25 mars 2009 à 13:31


Bon !
Soyez po tristes !
J'ai juste pas le temps de vivre virtuellement en ce moment...
 

Dimanche 22 mars 2009 à 12:08

The Wrestler
...ou le grand retour de Mickey ROURKE ?
Déjà, le grand Mickey avait-il disparu des écrans ? On dit qu'il n'a pas tourné depuis 10 ans... Rien de moins sûr, puisqu'en 2005, il imposait sa carcasse massive dans un épisode du premier SIN CITY. Et puis il apparaissait dans d'autres rôles, des seconds rôles, sur d'autres films. Pourtant, cela faisait un paie qu'un film n'avait pas reposé sur ses seules épaules.

Tourné un peu comme un documentaire, on suit littéralement (souvent filmé de dos, surtout au début du film) ce catcheur vieillissant qui a du mal à savoir ce qu'il doit faire de sa vie et de ses sentiments fragiles. Cette homme qui a connu la gloire sur le ring est en équilibre précaire au bord du goufre, il fait partie de cette frange de la population à un cheveu de l'exclusion et de la rue. Un has-been triste car conscient de son déclin et nostalgique de sa jeunesse.

Forcément, le film n'est pas un film facile, car il regarde en face la morne réalité de la vie et de ses illusions. Les catcheurs n'ont ni syndicat, ni retraite, et eux qui ont tout donné à leur métier et passion (voir cette magnifique scène de dédicaces!) se retrouvent à tourner en rond en espérant grapiller quelques sous dans des combats de seconde zone. Un lion d'or largement mérité pour ce film tourné en 35 jours seulement (la durée moyenne d'un tournage pour un film de ce genre est de huit semaines). ROURKE (Golden Globe) campe un colosse fragile avec une simplicité déconcertante. Il n'est pas beau, il est fracassé par la vie, et pourtant son charme opère et on se prend d'affection pour lui. Il a d'ailleurs collaboré à l'écriture des dialogues.

Pour ne rien gâcher au plaisir, il n'y a pas de cascadeurs : tous sont catcheurs. Les seconds couteaux sont au diapason, la fille de Randy le Bélier comme son amie strip-teaseuse. Pas besoin d'aimer l'univers du catch pour entrer dans le film. D'ailleurs, au fond, il n'est pas question de catch ou de sport dans le film, mais ça, vous l'aurez compris.

The Wrestler - Mickey Rourke

Vendredi 20 mars 2009 à 11:46

Voici ma petite participation au concours de DAIYA, que je n'ai pas eu le temps de mettre en couleur, et comme je ne pense pas avoir le temps avant un petit bout de temps, je mets le crayonné.
J'ai longtemps tourné,comme un chien dans son panier avant de se coucher, avant de trouver l'idée, mais une fois trouvée, j'ai pu la dessiner très rapidement, et sans trop de difficultés. Pour une fois en plus que je fais un dessin un tant soit peu dynamique...
 

http://coldtroll.cowblog.fr/images/Croquis/manga083.jpg


Bon ça serait un peu de la triche si je ne mettais que cette image, car on peut déjà la trouver sur le blog de Daiya, alors j'ajoute un petit bonus.
Comme j'ai repris ce petit couple en l'adaptant à ma sauce, j'ai fait un dessin en m'inspirant du trait de Daiya. Ce n'est peut-être pas encore tout à fait ça, mais je n'ai pas trop l'habitude des proportions pour cette forme de visage. Du coup il parait bancal, mais j'ai dessiné ça assez vite, et pour essayer.
 

http://coldtroll.cowblog.fr/images/Croquis/manga085.jpg

Ceci dit, les sourcils sont plus faciles à placer :D
Cela mérite d'être affiné, mais je n'ai pas le temps (on dirait un vieux refrain, mais promis, je ne radote pas)
 Je n'ai pas fait les cheveux ; je n'avais aucune sorte d'idée de la coiffure qui lui irait.
 

Vendredi 20 mars 2009 à 0:07

Un petit sondage destinée aux filles entre 12 et 21 ans :

Quel film aimeriez-vous voir au cinéma ? un film qui sort en ce moment, ou qui vient de sortir...

Jeudi 19 mars 2009 à 13:45


Comment ne pas être fan ?
Bon, ok, la voix-off est merdique... :-p



Alors je suis allé voir Evangelion.
Pour une fois que j'étais de repos, faut que j'aille au cinéma, ben oui !

En tout cas, je n'ai pas été déçu !!
Sauf par quelques petits points de détails, mais peut-être que je chipotte.

Déjà, j'espérais que le passage sur grand écran serait un vrai démarquage par rapport à une production TV.
Par exemple : le film est en 1,85, alors que du 2,35 aurait pu donner un vrai ton cinéma.
Le début est un peu trop rapide, et la mécanique obéit encore aux recettes des séries d'animation TV, et pas à celle des longs métrages ciné.
Le carton de pub en milieu d'épisode est assez surprenant.

Mais à part ça, Evangelion prend un sacré lifting tout en respectant (et ce n'était pas évident) l'univers de départ.
Le film s'articule uniquement autour de Shinji, les personnages secondaires sont laissés de côté, mais cela permet vraiment de découvrir les craintes du garçon, et de s'attarder sur les combats titanesques et l'environnement de Tokyo-3.
Des séquences entières ont été redessinées, la lumière repensée avec une belle maîtrise, des séquences 3D incluses sans heurts.
Les combats avec les anges ont également été repensés, insufflant un dynamisme et une rage qui double la mise à chaque nouvel affrontement, mais aussi, bien qu'on ne nous en montre pas grand-chose, les conséquences sur les habitants sont effleurées.

Du bel ouvrage, on attend la suite avec envie !

Evangelion : 1.0 You Are (Not) Alone

Lundi 16 mars 2009 à 10:30

http://coldtroll.cowblog.fr/images/Croquis/manga081.jpg
Un petit dessin tout simple au stylo bille, pour alterner un peu.

Et bien oui ! Si je ne mettais que des dessins super aboutis, vous pourriez devenir exigents !

J'aime bien sa petite frimousse et son air très doux. Et aussi, j'aime bien ce genre de coiffure.
C'est fou quand même comme quelques gribouillis peuvent donner un regard convaincant !

Voila, sinon rien de bien neuf (version officielle), je suis toujours puni au boulot, mais demain et mercredi je suis normalement en repos (ouf !) Je ne sais pas combien d'heures j'aurais fait ce mois-ci, et d'ailleurs, il ne vaut peut-être pas mieux que je compte, ça pourrait me donner le vertige...
Ceci dit, on passe le Magicien d'Oz de Victor FLEMING pour les scolaires en ce moment, ça me fait rudement plaisir de pouvoir regarder ce film sur grand écran.

Samedi 14 mars 2009 à 17:58

Je me rappelle de vacances
 Epoque oubliée de mon enfance
Passées à vagabonder dans les prairies
En compagnie de la petite Ketty

Juste le temps d'un été
Nous étions au centre aéré
Bandes de vauriens réunis
Pour jouer aux flics et aux bandits...

O_o

Pour dire la vérité, je ne me souviens pas bien de cette époque.
Ce n'est qu'en fouillant dans de vieilles affaires que j'ai retrouvé la mémoire.
Je me rappelle Ketty-Mint plus que les autres à cause de son caractère.
Elle était timide et réservée.
Elle faisait semblant de bouder pour ne pas aller jouer avec les autres.
En fait, elle en avait peur. C'est pour ça qu'elle se cachait tout le temps derrière sa grande queue.
Et puis elle n'aimait pas la coupe de cheveux à la serpe officiée par sa mère (enfin si mes souvenirs sont exacts).
Cela la faisait ressembler à un garçon, et elle détestait ça. Je vois que depuis, ses cheveux ont bien repoussés ! ! !

Après cet été, je l'ai perdue de vue, et elle est sortie de mon esprit.

En plus de ma mémoire, j'ai retrouvé une photo de la petite Ketty à cette époque, pas loin d'Orrizonte,
au camp de vacances de la Meule d'Or

En fait, elle porte un petit bikini, ça devait être le jour où nous sommes allées à l'étang, mais comme elle est encore en train de se cacher derrière sa queue touffue, ça ne se voit pas, alors je profite pour expliquer, que certains n'aillent pas s'imaginer que la Meule d'Or est un camp de nudistes, ou de pervers qui mettent les tits enfants tout nus.

http://coldtroll.cowblog.fr/images/ComputPix/ketty.jpg

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