Dimanche 21 juillet 2013 à 16:08

Salut les petits gars !
Cela fait un bon moment qu'on n'a pas parlé ciné, ici !
A vrai dire, le dernier film dont j'ai dû parler, c'était OBLIVION, non ? Vivement la sortie en DVD ^^

Bref...

L'été, c'est la saison des blockbusters, et donc on va vite jeter un oeil sur trois d'entres eux :

http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BMTg0NTgxMjIxOF5BMl5BanBnXkFtZTcwMDM0MDY1OQ@@._V1_SX214_.jpg
WWZ, avec Marc Forster aux commandes.
Marc Forster, c'est lui qui a réalisé Quantum of Solace, le très bon Cerfs-volants de Kaboul, entre autres.

Je n'ai pas encore lu le livre, donc je ne peux pas trop juger de l'adaptation qui est parait-il une belle infidélité, mais l'histoire se suit bien, avec Brad Pitt en bon père de famille qui tente plus de comprendre les raisons d'une épidémie de zombies que de sauver le monde, la compréhension des premières pouvant néanmoins à aider le second.
Le souci, dans ce film, vient de la réalisation. Déjà, la 3D ne sert à rien. Les plans ne sont pas contruits pour de la 3D. Ensuite, le film ne se tient pas sur la longueur, et si des parties sont vachement bien maîtrisées, d'autres sont assez décevantes. Le film donne plus l'impression que chaque étape du parcours de Brad Pitt a été réalisée par un réalisateur différent. Le début est assez brouillon, et quand la caméra se pose enfin dans l'institut, alors qu'elle était jusqu'alors très mobile, ça m'a quelque peu heurté.
Reste un bon moment de cinéma, qui lorgne plus vers le CONTAGION de Soderbergh que vers les films de zombies de Romero.


http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BMjI5OTYzNjI0Ml5BMl5BanBnXkFtZTcwMzM1NDA1OQ@@._V1_SY317_CR1,0,214,317_.jpgMan of Steel, de Zack Snyder
Un reboot de l'histoire de superman.

LA GROSSE DECEPTION. Et déception est faible. Imaginez un début super beau, gâché par un truc super débile comme condamner le félon qui vient d'échouer dans son coup d'état sur une planète moribonde à être le seul rescapé (avec sa fine équipe) de l'apocalypse qui menace la planète. Euh pardon, mais pourquoi on ne le laisse pas croupir sur la planète pour qu'il crève en même temps que tout le monde ?
Donc le méchant vient faire chier Superman sur terre, parce qu'en plus d'être programmé pour être méchant, il est programmé pour être con. En attendant de trouver sa place dans la société, Superman, lui, vit incognito en toute discrétion en arrangeant les camions faut voir comment façon art moderne pour ne pas du tout se faire remarquer, et le film se conclut par un oubli de l'histoire (parce qu'il y en avait une ?) par une heure de baston entre gros bras stéroidés qui anéantissent une ville entière pour plus de fun (Superman est con aussi, il n'essaie même pas d'entraîner son ennemi ailleurs, c'est tellement plus fun quand la foule est prise sous les décombres...
En plus Snyder signe le film, mais on sent trop bien Nolan derrière qui tient les manettes et qui se complait dans une histoire médiocre là où, juste en basculant les points de vue et en donnant à Lois Lane le rôle de pivot de l'histoire et en faisant de Superman un personnage secondaire, on aurait acquis un peu plus de finesse dans ce monde de brutes.
Bouse à éviter, donc.


http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BMTY3MTI5NjQ4Nl5BMl5BanBnXkFtZTcwOTU1OTU0OQ@@._V1_SY317_CR0,0,214,317_.jpg
PACIFIC RIM, de Guillermo del Toro
Du robot. Du monstre. Du fun.

Prenez un film fun, disons GI.Joe (le premier, pas le second qui est une merde dont il faudrait brûler chaque copie et pendre le réalisateur), avec une équipe de choc.
Ajouter du meccha façon Transformers, mais qui fight piloté par des humains façon Real Steel. Ou alors prenez Evangelion, le must de l'animation japonaise avec des robots géants qui combattent des créatures venues de nulle part.
Justement, prenez des créatures façon Godzilla (Gojira pour les puristes)

bon, vous mettez ça dans un shaker, et le barman s'appelle Guillermo del Toro... Vous croyez que le bonhomme peut pondre une merde ? Franchement ? Ok l'histoire ne casse pas trois pattes à un canard, ok, comme dans superman, on casse pas mal de buildings avec des gens dessous. Mais foutre-dieu, c'est FUN !!!
Ajoutez à ça une 3Drelief qui file parfois la chair de poule (ben oui, c'est moi qui dit ça, le pire !), une réalisation parfois un peu brouillonne mais toujours dans le sens du dynamisme parce que le monsieur à mille et une idées de plans qui bouillonnent dans sa tête, et vous comprendrez que si vous voulez en prendre plein les yeux et la tronche, ben le choix est vite fait pour ce début d'été ! ! ! 

Lundi 8 avril 2013 à 18:08

Cela fait un bail qu'on n'avait pas causé ciné ici, alors deux avis rapides :

- WARM BODIES :
warm bodies, c'est ce film de zombies, où un garçon zombie flashe sur une nana bien vivante, elle.
Un conseil : ne regardez pas la bande-annonce qui en dit (comme d'habitude) bien trop.
La première partie du film est très sympa, mais la fin, un peu bâclée genre "film pour filles" (tapez-moi mesdemoiselles, je ne demande que ça) aurait demandé à être plus fouillée, plus nerveuse, plus sanglante, plus acharnée. A cet instant, le film aurait dû renouer avec ses origines, le film d'épouvante, ça aurait dû devenir le chaos, et ça reste trop sage, trop propre. Dommage, parce que le début est marrant.

- G.I. JOE 2 : 
Y a peut-être des gens comme moi qui ont aimé le côté fun du premier opus, tous les personnages, entre les méchants qui veulent être plus méchant que le voisins, et les gentils lâchés comme de jeunes chiens fous pour sauver le monde.
Oubliez tout ça.
La grande question c'est : mais où sont passés mes héros ?
C'est devenu une sorte de the expendables pour ados mal finis, ça bourine sans savoir pourquoi, et on atteint les sommets du ridicule entre une réalisation a peu près inexistante (mais bon, que faire avec un scenario inexistant ?) et des personnages grotesques.
Bref, donc, à la trappe le jeune héros et son copain black pour une fois supportable, les deux supers nanas du premier, adieu la base d'entraînement des GIJOE en plei désert, adieu d'ailleurs aussi toute l'organisation GIJOE qui se résume là à 5 gros bras, adieu l'humour bon-enfant en plein action, adieu l'univers doucement futuriste.
On ne nous sert qu'un plat de castagnes, de gros calibres, et c'est à gerber.
Oui oui, un gachis pareil, moi, ça me donne envie de rendre mon repas.
Le film a été retardé, dit-on, parce que les producteurs l'ont trouvé trop mauvais. Les producteurs sont des cons. A la lecture du script, il était évident que le film serait mauvais, et ce n'est pas le gonflage en 3D qui y changera quelque chose. Voilà comment on torpille une license sympa.


Pas de dessin pour cette fois.
Je redessine un peu (mais vraiment un peu), mais ce n'est pas pour vous.


Tout compte fait, un dessin.
pas de moi, de Skyechuu ^^
Hein qu'il est mignon ??

merci !!!
http://skyechuu.cowblog.fr/images/RepertoireI/cold.jpg

Samedi 5 janvier 2013 à 16:20

Cinéma. Voilà une grosse part de mon activité ces derniers jours.
Alors forcément, il fallait bien que je vous apporte mon avis éclairé (on ne rigole pas dans le fond) sur les quelques films que j'ai vus.

http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BNzMxNTExOTkyMF5BMl5BanBnXkFtZTcwMzEyNDc0OA@@._V1._SY317_.jpg
On commence fort avec LES MONDES DE RALPH.
Ralph est le méchant d'un jeu d'arcade. Mais voilà, pas de médailles, pas de d'invitation aux réceptions, la misère. Ralph, un peu jaloux, décide de prouver qu'il est capable de mieux. Dans son univers clos, difficile de faire ses preuves. Alors Ralph change de jeu...
D'emblée, j'étais séduit par l'histoire. Et le développement est tout à fait à la hauteur (seul petit bémol : le nombre des mondes visités) l'animation est très soignée (la 3D rend bien), il y a plein de trouvailles, plein d'humour, plein d'action, les personnages sont tous attachants et le film se hisse sans peine au niveau d'un toy story 3. C'est dire sa qualité.

Je ne dis pas ça souvent, parce que je ne suis pas fan des licenses qui s'usent à force de tirer sur la ficelle, mais vivement une suite !


http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/93/29/94/20248999.jpg
NIKO le petit renne 2

Encore une fois, je ne vous ai jamais caché tout le bien que je pensais du premier opus.
Voici donc que Niko revient dans de nouvelles aventures.
Il se retrouve soudain avec un beau-père et un petit frère dont il ne veut pas. Mais voilà alors qu'il fait encore sa tête de cochon (de renne, pardon) ce satané petit frère ne trouve rien de mieux à faire qu'être enlevé par des aigles...

D'un côté, le film est moins bon, moins fun que le premier. Il est moins effrayant, plus convenu, en termes d'action et de morale.
D'un autre côté, il est parfait pour aborder avec les enfants les soucis des familles recomposées, et les plus jeunes pourront se mettre à la place du petit renne...


http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/93/60/26/20298702.jpg
L'odyssée de Pi est une superbe histoire, superbement bien filmée, superbement bien jouée. Bref, le gros coup de coeur. Rien d'étonnant à l'avalanche de prix qu'il a reçu.
Pi Patel quitte l'Inde en bateau avec sa famille. Suite à un terrible naufrage, il se retrouve seul sur une chaloupe avec un zèbre, un orang-outang, une hyène et un tigre. L'histoire de Pi est un conte initiatique terrible et  fascinant, la caméra d'Ang Lee est précise en même temps qu'elle se fait oublier, le ton navigue très habilement entre humuour et tragique, lyrisme et dureté, contemplation et aventure. Difficile de parler de ce film sans évoquer certains moments de l'histoire, dont je m'arrête là.

Sachez juste qu'il faut le voir.


http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/93/43/35/20273834.jpg

Y a un truc dommage quand on voit plein de films : c'est qu'on finit toujours par tomber sur une bouse.
Cette bouse, c'est The Hobbit.
Merci Peter Jackson de pourir ainsi la terre du milieu.
Pourtant, y a des moyens derrières : des acteurs qui y croient, des décorateurs aussi, des truquistes, des costumiers...
Tout ça pour ça.
Déjà, le film est long, ce qui n'est pas forcément pour me déplaire, mais là, Jackson rajoute plein de choses à l'histoire originelle qui ne servent à rien, enlève des moments sympa pour en signer d'autres plutôt bof voire calamiteux.
Mais le pire n'est pas là. Le pire est dans la mise en scène de Jackson. On y avait déjà eu le droit dans le seingeurs des anneaux, on y a redroit ici : mise en scène répétitive au possible, toujours les mêmes plans qui reviennent, les mêmes mouvements de caméra qui au final ne racontent pas grand-chose. Trop arrogant, trop grandiloquent.
Au bout d'un moment, y en a marre et on prie pour que ça s'arrête.
Sauf que ça met du temps à s'arrêter, le film dure quand même 2h45.
 

Je voulais mettre une video, mais j'attends un peu...
Un petit truc qu'on a tourné, sans prétentions, histoire de...

Lundi 3 septembre 2012 à 18:27

On a reccueilli un petit hérisson,
qui n'était pas très en forme.
Il a disparu dans un coin du jardin pendant quelques jours,
et enfin il a pointé le bout de son nez sur la terrasse.
On lui a servi de l'eau et des croquettes pour chat.
(Il adore ça !)
On l'a appelé Gratouille.
(c'est mini-Troll qui a trouvé le nom)
On ne sait pas trop ce qu'il avait.
Il fait du bruit quand il mange, et la nuit quand il vient se frotter contre la porte-fenêtre.

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/Gratouille.jpg

Je suis allé un peu au cinéma aussi.
J'ai vu TOTAL RECALL et mon avis est assez mitigé. L'histoire, même si elle reprend les grandes lignes et les personnages du film de Verhoeven (avec quelques clins d'oeil en prime), est assez différente pour créer malgré tout la surprise. Comme c'est assez difficile de parler de celui-ci en ignorant le précédent, autant les comparer carrément.
Ce qu'on a gagné : un rythme haletant, des courses poursuites plus folles, un décor futuriste plus riche (même si là, ma copine a fait une overdose, s'est retrouvée étouffée par ces décors et je suis d'accord avec elle au moins pour la scène des ascenseurs qui frôle le ridicule, sinon, j'ai bien aimé ces décors, moi), un héros plus incrédule sur son statut de héros, justement, et des effets spéciaux globalement réussis.
Ce qu'on a perdu : l'ambiguité sur la possible virtualité de l'aventure (et ça, c'est vraiment dommage), perte due en grande partie à l'abandon du point de vue unique (le précédent était centré sur le personnage de Schwarzy, là on navigue de Colin Farell aux méchants), l'humour un poil cynique (idem, dommage...)
J'avais d'autres choses en tête, mais.... piout !
Aussi, le scénario est moins maîtrisé, il y avait de la matière pour décrire un contexte socio-politique bien touffu, plus compliqué, en prenant plus le temps de raconter une "histoire", et pas juste une "aventure". Et puis c'est bête, mais que les deux femmes soient brunes, je trouve ça dommage.
Reste un film qui assure le spectacle et donne envie d'explorer plus loin l'univers, et de bonnes trouvailles.

DEEP END : un film anglo-allemand de 1970. Un jeune garçon qui a abandonné l'école trouve un boulot aux bains publics. Là, il va rencontrer une jeune femme, dont il va tomber amoureux, amour qui va les entraîner tous deux dans une descente aux enfers.
sur wiki, j'ai trouvé cette citation, alors que je cherchais la date du film :
"Le film enfin restauré avec ses rutilantes couleurs pop venant balafrer la grisaille londonienne est un chef-d’œuvre de mélancolie et de cruauté..." (Olivier Père, directeur cinéma de la chaîne ARTE)
Ben c'est exactement ce que je pense. Certains dans la salle ont été choqués. Moi j'ai trouvé ça plein d'une poésie vénéneuse.

LES ENFANTS LOUPS : C'était dur de faire mieux que son précédent film (Summer Wars). Le réalisateur a donc choisi, fort intelligemment, de faire différent, même si les thèmes chers à Mamoru Hosoda se retrouvent bien ici. Le film est plus serein et s'adresse à un public plus adulte. C'est l'histoire d'une maman abligé de fuir la ville pour élever ses deux petits enfants, enfants qu'elle a eu avec un homme-loup (attention, ici rien à voir avec les loups-garous sanguinaires).
Personnellement, j'ai retrouvé beaucoup de choses que j'ai vécues avec mes jumeaux, donc c'est un film qui m'a vraiment parlé. Assez incroyablement, on ressent la VIE, dans ce long métrage d'animation. Peut-être parce que toute la palette des sentiments est éveillée par les aventures difficiles de cette jeune maman, naviguant sans cesse entre cruauté et légèreté, pas pour nous faire rire ou pleurer, mais vraiment pour capter cette VIE.
Alors certes, c'est moins tumultueux que Summer Wars, mais encore une fois c'est une belle réussite.
Une petite perle que je conseille à tous les cinéphiles.

PS: je me suis brûlé la main en cuisinant avec de l'huile bouillante, j'ai maaaaaaaaaaaaal :'(

Lundi 16 janvier 2012 à 18:18

Deux autres séances de cinéma :

Mission:impossible 4 : si Tom Cruise assure toujours, y a vraiment rien de rattrapable niveau scénario, qui est totalement débile, notamment la scène dans l'immeuble d'achat vente de données, et dans cet opus, toute tension est désamorcée par un humour parfois sympathique, souvent très convenu, ce qui fait que la license est transformée d'un thriller d'action en une comédie d'espions, et franchement, ça ne vaut pas le coup de payer pour voir ça. Regardez plutôt le 3ème épisode en DVD, ça vous fera plus de bien.

La colline aux coquelicots : Goro Miyazaki reprend peu à peu le flambeau, cette fois soutenu par son père dans le projet, et autant le dire tout de suite : le monsieur a du talent. Je ne parle pas du design propre au studio, mais en termes de mise en scène. La réalisation est très maîtrisée, l'histoire douce amère navigue entre la poésie de Miyazaki père et le réalisme de Takahata. L'histoire pourra sembler pas assez touffue à certains, mais le contexte est une merveille, et les personnages attanchants, les décors fouillés, plein de petites références viennent émailler le film. Un beau dessin animé, et un beau moment de cinéma, discret et touchant.

Désolé, pas de dessin pour cette fois, j'ai pas le temps, j'ai un concours photo à préparer, un puzzle de 1000 pièces à finir, on se fait des parties et des parties de UNO avec mon gamin, trois livres à lire... et j'essaie de me mettre un peu plus sérieusement à la guitare...(houlàlà, y a du boulot, mes pauvres :S )
J'ai acheté deux lanternes à peindre, faut que je réfléchisse à ce que je vais faire, mais d'emblée l'idée m'a séduit... Puis je referai bien une toile, je cherche une idée...

Jeudi 5 janvier 2012 à 10:35

Parfois, il faut savoir passer à autre chose.
Prenons le cinéma.
Plutôt que de rester sur un mauvais film d'animation 3D, allons voir un bon film d'animation 3D.
Faut pas rester là à pleurer sur le trottoir pasque TINTIN était vraiment pas terrible (voire daubesque, désolé Steven, mais ça peut t'arriver, même à toi, la preuve)(<<ceci est de la provocation gratuite et délibérée, mais j'aime pas être déçu par Spielberg)
.
Faut mettre la main au porte-monnaie (ou resquiller par les issues de secours, à vous de voir) et se glisser dans la salle où est projeté HAPPY FEET 2.

Parce que quand même, Happy Feet 2, c'est comme le 1, mais en encore plus mieux, et donc c'est autant de bonheur. Les personnages sont beaux, attachants, et visuellement, c'est époustouflant. Là où Tintin tentait la surenchère à grand renfort d'un plan séquence interminable (6 minutes), et pas très lisible (s'inscrivant dans une course poursuite avec un maximum de destructions), le découpage de HF2 est bien maîtrisé, intelligent, et laisse une belle part à l'émotion, tout en servant des plans de toute beauté sur la glace aussi bien que sous l'eau, et magnifiquement servis par la 3Drelief, sans qu'elle soit ni gadget ni invasive.
Enfin quoi, c'est pas difficile, la magie opère et même dans les personnages d'habitude dévolus à jouer les faire-valoir (aka les crevettes) le traîtement pousse à l'identification. Les personnages secondaires sont géniaux, d'ailleurs, l'éléphant de mer et surtout le grand SVEN, ce drôle de pingouin qui vole (? !).
 Si vous ne l'avez pas vu, filez vite dans la salle la plus proche !

http://www.lyricis.fr/wp-content/uploads/2011/09/Happy-Feet-2-Affiche-France-370x500.jpg

Sinon, j'ai aussi vu MISSION:NOËL, et c'est assez sympathique, quoi que plus pour les enfants de par son graphisme, et malgré quelques petites longueurs, l'humour omniprésent fait que l'on passe un agréable moment, entre l'anti-héros et son grand-père sénile.

Et bonne nouvelle pour le cinéma français, INTOUCHABLES se rapproche des 17 millions d'entrées, , si vous ne l'avez toujours pas vu, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! Bon c'est toujours un film américain qui détient le record des entrées en france, mais avouez que c'est quand même difficile de recouler le TITANIC (surtout qu'il devrait ressortir en 3Drelief à l'occasion du 100tenaire du naufrage)(berk, les films gonflés)

Mardi 14 juin 2011 à 17:41

Vous me l'aviez réclamé, voici l'article sur la projection en cinéma !
(Comme quoi, tout arrive...)
Encore un article long, râleront certains (suivez mon regard...^^)
mais c'est pour votre culture.
 

1/ LA PROJECTION EN 35mm

35 millimètres, c'est la largeur de la pellicule sur laquelle est reporté le film. Il existe d'autres formats en projection (8mm, 16mm, 70mm comme à la géode, et d'autres encore) mais le 35 s'est imposé comme un standard et c'est celui que l'on rencontre dans tous les cinémas.

Les films sont livrés en plusieurs parties (entre 5 et 7 pour la plupart des films), en plusieurs bobines d'environ 600m chacune (le tout pesant entre 12 et 15 kg). Enfin, dans notre cinéma, maintenant, elles sont livrées ; ce n'était pas le cas quand j'ai débuté, il fallait tous les mercredi prendre sa petite voiture et faire le matin le tour des stocks répartis autour de la région parisienne, il fallait parfois partir vers 6h30 et se taper 200, 250 bornes pour prendre livraison de 4 ou 5 films sur 5 stocks principaux (filminger, DS, filmor...)

Dans mon cinéma, nous sommes équipés de grands plateaux qui nous permettent de "monter" les films. Cela consiste à coller ces bobines dans l'ordre (ça vaut mieux) et dans le bon sens (ça vaut mieux aussi) (je précise, car il arrive que les bobines soient à l'envers ou rangées dans les mauvaises boîtes, il faut donc être très vigilant). Pour nous aider, des amorces (pellicules sans photogrammes) sont placés au début et à la fin de chaque bobine, elles comportent :
- le titre du film (ou parfois un titre fantaisiste pour les "grosses sorties" pour éviter le piratage")
- le numéro de la bobine
- un décompte d'une quinzaine de secondes
- la première image (ou dernière selon l'amorce) de cette partie du film.
Les bobines sont scotchées les unes aux autres et on place en général des repères pour faciliter le démontage. elles sont enroulées autour d'un arceau amovible fixé sur le plateau.
Toujours dans mon cinéma, nous avons trois plateaux (d'autres systèmes existent) superposés, ce qui permet de passer un film en même temps que l'on en monte un autre.
 
 
Pour passer un film :
On sélectionne les plateaux dont on va avoir besoin, il faut passer une amorce dans le chemin qui va être emprunté, de la bobine débitrice à la réceptrice. Et il faut bien former les différentes boucles et bien placer le film afin d'éviter tout décadrage (projeter le bas d'une image en haut, et le haut de l'image suivante en bas) qui serait rattrapable mais pas très agréable pour les spectateurs.

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/Projection35mm.jpg
Vous remarquerez sur ce magnifique schéma réalisé sous paint plusieurs choses :
- Le début du film est au centre de la bobine. La pellicule est en quelque sorte "aspirée" du centre pour être envoyée vers le projecteur. On enlève donc l'arceau central pour le poser sur le plateau récepteur où viendra s'enrouler le film. De cette manière, il n'est pas besoin de rembobiner le film (certains cinéma le doivent, entre chaque séance)
- Le son est séparé de l'image, il donc est aussi décalé sur la pellicule. Il y a plusieurs systèmes de son, dont les principaux sont :
  •  le mono pour les anciens films,
  •  le dolby SR (spectral recording) situé entre l'image et les perforations. Stéréo.
  •  le dolby Digital (inscrit en format numérique entre les perforations du côté son SR).
  •  le DTS, dont le support sont plusieurs CD-Rom, associé à des TimeCode sur la pellicule.
     
http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/pell.jpg

Image pas de moi.
Ici, la bande optique son est en noir, mais pour faciliter le tirage des copies dans les laboratoires de cinéma, elle est maintenant très souvent bleue. Les diodes pour la lecture du son sont donc devenues rouges, ce qui permet une meilleure lecteur quelque soit la couleur de la bande son.






- Deux boucles qui servent d'amortisseurs, car si le son est lu en continu, l'image, elle, doit s'arrêter devant la fenêtre de projection (ce qui explique la séparation entre son et image). Dans une seconde de film, il y a 24 images (sauf quelques films en 25 et les vieux films, surtout les muets, qui peuvent passer à 18im/s environ), chaque image est projeté en fait deux fois pour éviter tout scintillement (donc la pellicule doit VRAIMENT être fixe pendant ce temps).

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/IMG6354.jpg
 Voici les fameux plateaux, en alu.
Ces plateaux sont rotatifs (mais toujours dans le même sens)
Sur cette photo, les plateau du haut sert de plateau débiteur ; on le voit bien à deux choses :
- le film est "aspiré" de l'intérieur pour être envoyé sur la potence (à gauche) qui dirige le film dans l'axe du projecteur.
- l'appareil au centre du plateau, le "palpeur" dont voici un gros plan :

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/IMG6352-copie-1.jpg

A droite sur cette photo, on voit un petit bras mobile dans lequel passe la pellicule et qui permet de réguler la vitesse de rotation du plateau.
Là, à vu de nez, il doit rester 15 minutes de film.
La marque plus grise, en bas du gros plan, correspond à l'arceau qui tient sur le plateau grâce à deux petits ergots.

Juste pour les pubs avant séances, nous utilisons des petites bobines fixées directement sur le projecteur.


Vient ensuite le coeur de la projection, le projecteur en lui-même.
Celui que nous avons est assez simple à l'usage. Je n'ai pas pris le côté motorisation qui ne présente pa énormément d'intérêt, c'est un assemblage de poulies, courroies, chaines... qu'on ouvre seulement pour l'entretien et régler la vitesse de projection si besoin.

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/CopiedeIMG6356.jpg
Le film arrive de la potence par le haut.

Les roues dentées servent à l'entraînement du film à la vitesse très exacte de 24 images secondes.

Première boucle et les images filent la tête vers le bas et les pieds vers le haut (l'optique inverse les images) devant la fenêtre de projection.
FP30 c'est le modèle du projecteur (Kinoton)

Sur ce plan, on trouve plusieurs éléments :
- la lanterne, c'est à dire la lampe avec un miroir pour envoyer le plus de lumière possible (c'est chaud ! si la pellicule venait à se bloquer devant la lampe qui resterait allumée, elle fonderait très rapidement
- un obturateur (qui coupe le flux lumineux entre deux images)
- une fenête de projection dans laquelle on glisse un masque suivant le format du film (1,33 ; 1,66 ; 1,85 panoramique ; 2,35 scope)
- un patin qui vient presser contre la pellicule pour la maintenir bien à plat contre le couloir de défilement.
- l'optique qui va envoyer l'image vers l'écran. Ici, il s'agit d'un scope avec dans la partie grise le primaire de scope (une optique 1,33) et la partie orange qui est l'anamorphoseur, qui va étirer l'image en 1,33 en une image 2,35.
Il y a une optique par format. Sur certains projecteurs, les optiques sont montées sur tourelle, là elle est totalement amovible. Lerond en bas de l'optique sert à contrôler le point.

Deuxième boucle. Lesboucles sont faites au jugé, ni trop serrés ni trop lâches pour éviter les vibrations (et le bruit atroce qui résulte d'une mauvaise boucle)

Le film passe autour du lecteur son Dolby dont on voit la diode rouge puis retour à l'envoyeur ! via une nouvelle roue dentée qui ferme la marche avec en rouge, juste à côté, un système de sécurité qui coupe le projecteur en cas de malfonction (si la pellicule casse ou bourre). Deux autres systèmes de sécu sont autour des plateaux, donc l'un régule aussila vitesse du plateau récepteur.

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/IMG6357.jpg
Dernière photo : retour par la potence et sur la plateau récepteur via ce fameux bras régulateur. On voit au centre l'arceau sur lequel s'enroule le film.
Le plateau fait en gros 1m20 de diamètre et le film 5km de long (Autant vous dire que c'est une tanée lorsque le film tombe par terre et s'emmêle)(ça m'est déjà arrivé, et j'en garde comment dire... un très mauvais souvenir, puisqu'il s'agissait d'un projection avec présence du réalisateur [très connu, fait exprès] mais tout s'est bien fini, après 6h seulement de boulot, presque en larmes et suivi d'un mal de dos et de bras carabiné, j'ai passé le film comme il fallait)
Sur ces plateaux on peut donc passer un film et en stocker ou en monter un autre. Si on veut passer d'autres films pendant la semaine, il faut déplacer les films sur des plateaux en bois ou sur des tables.

 
Une vue d'ensemble avec plateaux, potence, projecteur. On voit bien la pellicule passer de l'un à l'autre et revenir
Sous la lanterne (beige), sur la petite table, c'est le sélecteur de plateaux, pour dire qui débite, qui reçoit...)
tout à droite, l'ordi et le proj numérique.
Il y a un masque de soudeur à droite de la porte, qui sert quand on ouvre la lanterne pour nettoyer le miroir ou changer la lampe. Il est mêmeconseiller de porter un blouson en cuir devant derrière pour pallier à tout éclatement de lampe, afin de protéger la gorge des éclats de verre.
http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/IMG6367.jpg
 
Dernier détail : Avec la pelloche, il faut monter les films le mercredi avant les séances. Bien sûr. Mais il faut aussi démonter les films le mardi soir, le dernier film après la dernière séance, donc si vous finissez votre film vers 23h, pensez que le projectionniste finira plus vers minuit et demi sa journée.

2/ LA PROJECTION EN numérique

Paraît que c'est l'avenir. Moi, je trouve ça nettement moins fun, cliquer sur play ça m'amuse moyen, puis à chaque fois je me dis :"C'est pas possible, ça peut pas être si simple, j'oublie un truc". Ben non. C'est aussi simple que ça.
On ne monte pas un film en numérique, on en fait l'ingestion.
On reçoit un disque dur, on le branche, on ingère le film (ça prend au mieux autant de temps que si on le regardait, alors que monter un film en pelloche, c'est plus rapide !)
Ensuite, il faut créer une playlist où on dit quel format (scope, panoramique..., 2K ou 4K..., flat ou 3Drelief, niveau sonore, etc...) et quel film on veut. Tout est automatisé, changement d'optique et tout et tout)

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 Le tuyau alu sert à extraire l'air surchauffé par la lampe afin de protéger l'électronique.

Voici donc le projecteur que tout le monde nous envie ^^ lol
Enfin presque pas lol, puisque nous sommes le seul cinéma dans l'IDF à être éqiupé de ce NEC nouvelle génération. Il s'agit de l'un des rares projo 4K (la plupart sont en 2K)(c'est la qualité de la définition, le volume du débit des informations)

Dessous, le Serveur (qui est en train de faire l'acquisition d'un film posé sur la chaise)
Un Scaler, qui permet d'importer des videos d'autres sources (DVD, BluRAY, Liaison Satellite)
Une bibliothèque virtuelle.
A gauche l'ordi qui sert à l'interface (très simple) du projecteur.
Et c'est tout.

L'image de ce truc est tout bonnement incroyable ! ! !

Ah non, un truc pas automatisé encore, c'est le filtre pour la 3Drelief qui vient couliser sur un rail. Il faut l'enlever quand on est pas en 3Drelief. L'optique est elle aussi dans le caisson, tout est fait pour protégé l'installation de la poussière.

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Notez un truc au passage : chez les projectionnistes on dit plutôt 3Drelief pour les films que vous voulez voir en relief (ou 3D stéréo, mais c'est moins utilisé) le terme simple de 3D désignant l'animation 3D comme Final Fantasy ou les premiers Pixar.
Tout comme on parle de FA, de Film annonce, et pas de Bande Annonce.



Et voilà !
Me reste plus qu'à ajouter une dernière photo, celle de l'armoire son

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Avec en haut en gris :
Le décodeur Dolby Digital
Le sélecteur de voies Dobly (mono, SR, digital)

En noir avec les antennes :
Le récepteur pour les micros HF quand on a des invités.

En dessous :
Tout pour régler le son, dont le gros bouton noir : le volume et aussi pour choisir les voies entre CD et PROJO et film ou numérique

Plus bas :
Une mixette pour les sonos.

Le lecteur CD dont on aperçoit l'affichage orangé

Et enfin :
La batterie d'amplis pour chacune des voies du 5.1 (y en aura bientôt d'autres, des amplis, pour mieux booster certaines voies, car nous avons, cinéma à l'ancienne oblige, un blacon^^)


Voilà !
C'est fini !
J'ai essayé de ne pas être trop technique tout en vous montrant vraiment comment fonctionne la projection, ce n'est pas bien sorcier mais il faut être vigilant et il y a des automatismes à prendre.

En plus de tout ce travail d'ouvrier, les projectionnistes de ce petit monosalle doivent faire la billeterie, l'affichage et la confiserie... Autant dire que personne ne chaume, car il y a en plus un site internet, la programmation de la caisse informatique, des écrans publicitaires dans l'accueil, etc, etc...

Vendredi 18 février 2011 à 20:33

- Bonjour ! Alors une place enfant, une place adulte, et une paire de lunettes !
- Vous avez déjà une paire ?
- Euh non ...
- Vous comptez vous prêter votre seule paire pendant le film ?
- C'est vraiment utile, les lunettes ?
- Bah disons que si vous buvez beaucoup d'alcool bien fort avant la séance, vous avez quand même une chance de voir le film en 3D, sinon c'est la migraine assurée et monsieur ne sera pas content ce soir.
- Bon bah, deux paires, alors...

Je vous jure...

Cette semaine, j'ai vu trois films en 3D :
TRON, l'histoire est un peu bof, c'est pas en 3 tout le temps, mais la musique est classe et les effets spéciaux vraiment époustoufliquants (cherchez pas). Puis les actrices sont mignonnes quand même, alors on lui pardonne de n'être qu'une suite.

YOGI l'ours, pour les plus jeunes, bah voilà quoi. C'est un produit hyper formaté pour nos chères têtes blondes, que dire de plus ? ils y trouveront leur bonheur, et nous les vieux, moins.

THE GREEN HORNET (alias le frelon vert) de Michel GONDRY hausse considérablement le niveau. Notre plus américain des jeunes réalisateurs français réalise un petit bijou (tout relatif) où il s'amuse à pulvériser les codes des films de super-héros (je n'ai pas vu KICKASS) et ce jusqu'à la fin (par contre j'ai vu HANCOCK) avec un méchant vrai risible et pourtant terriblement... méchant (vous lisez vraiment toutes les parenthèses ?) un héros tête à claques, un hum... homme à tout faire ? génial, une bonne dose d'humour (là, dommage que l'humour soit plutôt amerloque, pasque l'humour amerloque c'est pas si drôle que ça, ça ne vaut pas l'humour anglais, hein) mais avec des situations assez cocasses, on redresse la barre.

Bilan de la semaine ?
La 3D, c'est MOCHE
Vraiment, hein, ça fait mal aux yeux, et moi, j'ai pas besoin de ça pour m'immerger dans un film, bien au contraire, et j'étais déjà pas chaud au début, mais alors là, c'es bien pasque je ne paie pas que j'y vais, pasque ça n'a aucun intérêt. ça ne rend pas les choses plus belles, bien au contraire.

Et oui, pas d'image, même pas les affiches des films, pas de dessin, ni rien, juste un gros pavé à la mare.
Alors pour me faire pardonner maintenant que t'es arrivé là, je peux juste te proposer un deal (mais que si tu l'as déjà vu, t'es pas obligé de râler)
Alors clique ICI pour mettre un peu de couleurs dans ta life.

Pis comme je suis pas prêt d'en poster avant le milieu de la semaine prochaine, la fois suivante, vous aurez peut-être le droit à un petit film, mais faut pas pousser hein, z'aurez pô de pop-corn (où alors faudra que vous le fournissiez vous-même)

Samedi 1er janvier 2011 à 17:55

Suis allé voir trois films en deux jours.

Raiponce, d'abord : un très honnête Disney, avec de jolies choses et des choses marrantes, des personnages bien typés à forte personnalité, mais bien exploités. On sent vraiment que Disney a tiré des enseignements de sa collaboration avec pixar sur ce genre de films. Seul l'habituel Happy-End m'a passablement gonflé.

Une vie de chat : la très très bonne trouvaille de cette fin d'année, un petit dessin animé qui ne paie pas de mine et qui propose aux enfants un film policier à l'opposé de Raiponce : personnages déterminés et sympathiques, mais plein de failles (une fillette muette depuis la mort de son père, un gentil malin mais voleur...) et un méchant qui cultive le sadisme. Il y a une vraie violence sous-jacente, et pourtant le film arrive à conserver sa bonne humeur et sa douceur jusqu'à la toute fin. Mention spéciale pour l'épisode avec le chien :D. Une vie de chat est plus difficilement abordable pour les tout petits, en raison d'évènements passés non montrés, mais à partir de 7 ou 8 ans, vous pouvez emmener les gosses sans peine.
Le site ici.

The tourist : avec J Depp et A Jolie. A fuir ! Mollasson, histoire inintéressante, mise en scène sans inspiration, fin hyper prévisible (surtout vu le rythme pathétique du film, on a largement de quoi cogiter sans avoir peur de rater quelque chose), personnages hyper stéréotypés, surtout les seconds rôles, même le plaisir de retrouver T Dalton ou R Sewell n'y est pas.

Ah oui, et bonne année.

Lundi 16 août 2010 à 22:48

Puisqu'il fait un peu moche (mais bon, la pluie, c'est bien aussi) pourquoi ne pas aller au cinéma ?

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Pour commencer, j'ai dit que j'ai été déçu par Inception.
_ là je vais m'adresser à ceux qui l'ont vu, mais les autres peuvent lire aussi  _
C'est malgré tout un film très bien réalisé avec de beaux effets spéciaux, mais qui laisse finalement très peu transparaitre d'émotions. Et puis le monde des rêves décrit me parait bien pauvre, très loin des mondes imaginaires qui surgissent des miens, très loin des dérapages oniriques fantastiques. On nous répête que lorsqu'on rêve, on ne se rend pas compte que l'on rêve, et que ce n'est qu'au réveil que l'on s'en rend compte. Alors pourquoi Cristopher Nolan nous dépeint-il un monde en papier glacé, sans aucune folie, qui, ressemble à s'y méprendre au nôtre ? D'accord, il y a cette partie en apesanteur et ce train surgit de nulle part, mais ce n'est pas grand-chose.
A-t-on peur, frémit-on ? nullement. Le monde des limbes n'est pas angoissant, et le monde parfait que s'était imaginé le petit couple d'amoureux est bien triste (franchement, c'est là votre vision d'un monde idéal)
Et puis cette fin, qui soulève une polémique et les interrogations des gens (alors qu'elle est pourtant très claire !)
_ d'ailleurs, si vous avez vu le film, je vous invite à me dire ce que vous avez conclu _
Pourtant j'aimerai revoir le film, non pas en espérant le trouver mieux, mais parce que je crois qu'il y a des incohérences.

MILLENIUM 3 : plus abouti en termes de narration et de réalisation que le 2, mais moins prenant que le 1, Millénium 3 réussit le pari de fermer la trilogie sans susciter l'ennui, les 2h30 environ du film passant comme une lettre à la poste. Certes, une réalisation un peu plus nerveuse aurait pu être envisager, mais le film trouve néanmoins bien son rythme.

KARATE KID : La très grosse bonne surprise de cette fin estivale ! ! ! Jaden, le fils de Will Smith, joue aussi bien que son père, Jackie Chan ne démérite pas, campant un personnage usé et brisé par un drame passé avec beaucoup d'humanité, un scénario (parfois un peu téléphoné mais) merveilleusement bien équilibré entre l'humour, le drame, l'action, l'aventure, la morale, font de ce film un très bon moment de cinéma à voir en famille, car si la cible privilégiée est naturellement celle des ados, l'histoire et les relations entre les personnages parleront également aux adultes. Car les combats ne constituent pas le point central de l'histoire : ce qui porte le scénario, ce sont les motivations profondes de ce jeune déraciné, et la présence de la figure paternelle incarnée par Jackie Chan.

Et toujours conseillé par votre Troll pour les vacances : Toy story 3 et Night and Day

En bonus : voici ce que Airi m'a croqué pour son croquis time ! merci à elle !!!

http://airi.cowblog.fr/images/crokitimeblog2.jpg
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