Mardi 2 décembre 2008 à 12:38
Pour changer un peu, une pyrogravure qui n'est pas
a priori très gaie, puisque représentant une scène de Seppuku (mieux connu sous le terme harakiri chez nous, seppuku étant le nom chinois[pourtant utilisé par les japonais]).
Ce n'est pas une pratique très exaltante, même si j'en comprends certaines des motivations.
Le premier cas est recensé à la fin du XII
ème siècle au Japon, mais existait déjà en Chine, pratiqué par des femmes désespérées, accusées d'avoir accouché d'un enfant qui n'est pas celui de son mari, ou carrément pour prouver qu'elles n'étaient pas enceintes, selon d'autres sources.
Les femmes japonaises, elles, n'ont le droit qu'au Jigai, se trancher la carotide.
Bon, je n'ai pas représenté l'éventrement en lui-même. Debout, le Kaishakunin attend de couper la tête pour éviter trop de souffrances au samourai. Il n'a pas intérêt à louper son coup, sinon à lui le déshonneur. Et le suicidé n'a plus qu'à attendre la mort dans la douleur, ses boyaux se répandant au sol...
Le Seppuku a été interdit en 1663, devant le nombre incroyablement élevé des pertes qu'occasionnait cette pratique.
C'était la minute culturelle :D