A l’aube des galops hirsutes et des chevaux poussiéreux
Sur la route de l’or stérile et des plaisirs orgueilleux
Nous partirons
La nuit pour l’instant encore veille ses fidèles de son œil rond
Sitôt éclose sur l’horizon la fleur du jour dans sa robe acrylique
Poudre d’ombre évanescente comme prise de panique
Fondant sous la chaleur suffocante de l’astre illuminé
Sitôt enfouies dans les entrailles les derniers scories du foyer
Perles de feu mourantes aux folles envies de pyromanie
Garces de l’enfer tout autant que rassurantes amies
Entre les mesas immobiles et les canyons fuyants
Sur les chemins oubliés des aventuriers récalcitrants
Nous nous en irons
Rejoindre notre gloire loin de l’autre côté de l’horizon
je n'y suis jamais allé, mais le désert américain exerce un fort attrait sur moi.
Je me suis amusé à écrire tout un western, moitié poèmes, moitié prose, et ce texte-là aurait fort bien pu s'insérer dans mon récit.
Je viens de l'écrire. peut-être viendrai-je le rallonger un peu, si l'envie me prend.
et je suis très content des effets de l'aquarelle, je trouve que c'est l'une des plus réussies que j'ai faites jusqu'à présent.