On aborde la difficulté.
Respirer un grand coup.
Faire le vide.
Se projeter vers le futur, vers l'accomplissement, comme dans ces films mettant en scène des samourai.
Visualiser avant de faire.
Faire le geste le plus pur possible, le plus parfait.
Se reculer.
Lever les yeux.
Regarder.
Et dire "Et merde, j'aurais pas dû faire ça comme ça.
Voilà la recette que j'ai appliquée pour travailler mes vagues. J'ai longtemps observé mon tableau à vide, tentant d'imaginer les stries blanches, les franges d'écume, les mouvements.
Un mois, ça m'a pris. De me projeter.
Respirer un grand coup.
Faire le vide.
Se projeter vers le futur, vers l'accomplissement, comme dans ces films mettant en scène des samourai.
Visualiser avant de faire.
Faire le geste le plus pur possible, le plus parfait.
Se reculer.
Lever les yeux.
Regarder.
Et dire "Et merde, j'aurais pas dû faire ça comme ça.
Voilà la recette que j'ai appliquée pour travailler mes vagues. J'ai longtemps observé mon tableau à vide, tentant d'imaginer les stries blanches, les franges d'écume, les mouvements.
Un mois, ça m'a pris. De me projeter.
Et comme c'est ma première fois, j'ai voulu trop bien faire, et j'ai trop creusé les vagues. Cela aurait pu être pire, j'ai pu corriger le tir sur la vague en bas à gauche qui vraiment était trop abrupte.
J'ai rempli les zones laissée vierges à la précédente étape, tracé mes lignes avec de la peinture quasi pure (que du blanc) et en attendant que chaque couche sèche,j'aicommencé à texturer mon bâteau, surtout la coque dans un première temps.
J'ai ajouté l'écume autour de mes rochers, je l'ai projetée en l'air. J'ai commencé le rocher, en définissant les zones les plus humides.
J'ai continuer le navire, la coque, le trou de l'ancre, j'ai adouci la fumée, travailé un peu la lumière. J'ai continué mes stries blanches.
En me reculant, j'ai pris conscience d'un truc étrange. Le blanc sur les vagues telles qu'elles étaient à la précédente étape, ça donne un effet bizarre. Comme si les traits flottaient à quelques millimètres, voire à un bon centimètre de la surface de la toile. Je ne suis pas le seul à qui ça a fait cette impression. J'ai donc corrigé le phénomène en appliquant un jus blanc plus ou moins translucide qui a fait mousser l'eau.
J'ai appliqué de la peinture nacrée sur toute la queue des sirènes, pour avoir plus de brillance (que j'estomperai ensuite, mais ce n'est pas grave, ça permet d'avoir comme quelques écailles brillantes)
J'ai encore estompé la fumée (J'ai quasi vidé un gros tube de blanc en fait pour faire tout ça), j'ai bleui la coque, ajouté des bandeaux rouges sur les cheminées, et cinq chaloupes accrochées le long de la coque.
Et j'allai oublier : j'ai égalisé le bleu du ciel.
J'ai rempli les zones laissée vierges à la précédente étape, tracé mes lignes avec de la peinture quasi pure (que du blanc) et en attendant que chaque couche sèche,j'aicommencé à texturer mon bâteau, surtout la coque dans un première temps.
J'ai ajouté l'écume autour de mes rochers, je l'ai projetée en l'air. J'ai commencé le rocher, en définissant les zones les plus humides.
J'ai continuer le navire, la coque, le trou de l'ancre, j'ai adouci la fumée, travailé un peu la lumière. J'ai continué mes stries blanches.
En me reculant, j'ai pris conscience d'un truc étrange. Le blanc sur les vagues telles qu'elles étaient à la précédente étape, ça donne un effet bizarre. Comme si les traits flottaient à quelques millimètres, voire à un bon centimètre de la surface de la toile. Je ne suis pas le seul à qui ça a fait cette impression. J'ai donc corrigé le phénomène en appliquant un jus blanc plus ou moins translucide qui a fait mousser l'eau.
J'ai appliqué de la peinture nacrée sur toute la queue des sirènes, pour avoir plus de brillance (que j'estomperai ensuite, mais ce n'est pas grave, ça permet d'avoir comme quelques écailles brillantes)
J'ai encore estompé la fumée (J'ai quasi vidé un gros tube de blanc en fait pour faire tout ça), j'ai bleui la coque, ajouté des bandeaux rouges sur les cheminées, et cinq chaloupes accrochées le long de la coque.
Et j'allai oublier : j'ai égalisé le bleu du ciel.
Voilà le résultat de cette dernière étape.
Beaucoup de choses, et pourtant si peu...
Il reste encore du travail, travail qui va nécessiter encore et toujours des couches supplémentaires de peinture blanche. Et qui va définir toute l'ambiance du tableau.
Et ensuite... ça sera fini !
Pour le reste, rien de bien nouveau...
J'ai fini le Livre 2 de 1Q84, c'est toujours aussi formidable, j'ai pu enfin finir ALICE 19th, c'est rudement sympa aussi, merci à ma momon qui a trouvé les deux derniers dans un salon à Belfort (Impossible de trouver la fin d'Otogi Matsuri, par contre), et FullMetal Alchemist 23...
Il y a des éditeurs pas très cools (et oui, ce sont parmi les GROS éditeurs) qui ne prennent pas la peine de finir les séries qu'ils commencent ou qui rendent très rapidement introuvables certains titres.
Me suis acheté le premier tome de Peggy Sue de Serge BRUSSOLO. En attendant la fin de 1Q84