Les gens ne parlent que et se réjouissent de l'élection d'Obama aujourd'hui. Tant mieux pour lui. Je comprends leur enthousiasme, mais je ne la partage pas (ce n'est pas une question d'orientation politique, attention !). L'expérience m'a appris à me méfier des politiques, et je préfère bien mieux les juger sur leurs actes que sur leurs promesses.
Parallèlement, j'apprends aujourd'hui la mort d'un de mes auteurs fétiches (vous voyez, un de ceux dont on dit : non je ne vais pas emprunter son livre à la bibliothèque, je vais carrément aller l'acheter), et cette nouvelle m'affecte bien plus.
Michael Crichton est mort aujourd'hui des suites d'un cancer.
C'est vraiment con, je ne le connais pas, mais ça me fiche tellement les boules que j'en ai presque les larmes aux yeux. J'aimais beaucoup son style fluide, ses intrigues pleines de surprises. J'ai apprécié qu'il suscite la polémique dans ses deux derniers bouquins. J'ai lu deux ou trois fois certains de ses romans. Ce n'est pas du fanatisme. Ce n'est pas de l'idolaterie. Je n'ai pas un temple en son honneur dans ma chambre.
Quand j'allais faire un tour chez mon libraire, au E.Leclerc ou à la FNAC, je jetais toujours un coup d'oeil pour voir si un nouveau de ses bouquins était en rayon. Tout comme je jette un oeil sur les albums de MetallicA pour voir s'il ne traîne pas quelque pépite (J'ai acheté un album en or comme ça, pour le prix d'un album "normal" en alu). Il ne me reste plus qu'à chercher ses premiers livres écrits sous pseudo...
Voilà, c'était une forme d'hommage à sa mémoire, qu'il repose en paix, que sa dépouille ne connaisse pas les déboires dont il fait mention dans NEXT, ainsi soit-il, adieu.