
Et bien... la réponse est non.
Ce qui ne veut pas dire que PoP est un mauvais film, mais la réalisation ne suit pas toujours, notamment lors des (nombreux) combats façon video clip, une fin aux dialogues bâclés, une happy-end forcée qui n'est pas convaincante.
A voir, mais pas à retenir.
Dommage.

Dense, fouillé, marrant, émouvant, fou, le scénario nous entraîne dans le Japon traditionnel et dans le monde virtuel de Oz dont le héros se sent responsable du piratage. Merveilleuse mise en scène, design et décors bien travaillés, combats hyper dynamiques.
C'est d'autant plus attractif que les apparences sont trompeuses. Présenté comme ultra kitsch et kawaii, vivant doux et sucré, Oz est un espace pourtant peu rose, entièrement voué à la surconsommation, comme un donjon totalitaire que la grande famille présentée s'acharne pourtant à libérer. De là découle une critique assez amère et cependant jamais imposée de notre société, et de nos addictions.
Reste que tout cela est traîté de façon ludique, aucune leçon de morale n'est imposée. Un bon moment de cinéma, avec une plongée totale entre le modernisme forcené et le culte de la tradition propres aux japonais.