Jeudi.
Hier quoi.
On va à la japan expo.
Comme d'hab, organisation pas terrible, ouverture des portes avec une demi-heure de retard sur l'horaire (remboursez!)
Une queue pire qu'aux attractions de Mickey, 1h40 pour entrer, personne pour vraiment encadrer ou animer un peu cette putain d'attente.
Y a un jeu, une chasse aux timbres, nulle part on sait ce qu'il faut faire.
Bref.
On entre enfin, il fait noir, pas de lumière. Il faut encore 20 minutes pour que les mecs trouvent l'interrupteur qui va bien.
Les "amateurs ont été déménagés au milieu de la ComicCon, c'est assourdissant, on ne s'entend pas parler.
Débile. Mal foutu.
Y a un goulot d'étranglement entre les deux halls, on n'avance pas, faut ruser. Esquiver par derrière les énormes stands de Ankama dont on se demande un peu à quoi ils servent (je veux dire à part aux gamers qui en occupent pas plus d'un quart de l'espace, d'ailleurs) Le temps passe et les gens continuent à affluer, y a un monde fou.
On piétine, difficile de voir les stands, d'accéder aux points de vente (m'en fous, j'ai rien pris, chuis trop pauvre)
Globalement, c'est moins intéressant, j'ai trouvé que l'année précédente. Des stands n'y sont plus qui m'avaient bien plus, comme celui où une japonaise dispensait des cours de manga sur ordi. Les vendeurs sont pas souriants, certains comme aux katanas n'y connaissent pas grand-chose et sont mal organisés, refourgant n'importe quelle réplique à n'importe qui. Cela tourne à la foire. J'ose à peine imaginer ce que ça va donner samedi, en plein rush.
Du côté des "amateurs" les allées sont chaotiques. Chaque année, je me demande pourquoi les organisateurs n'organisent pas le coin des "amateurs" comme une sorte de petit village, un truc sympa et inter-actif. De la paresse et l'appat du gain, certainement.
J'y trouve tout de suite Charln, Peu de temps après je vois Hilde et Tanoo. C'est bien sympa de les revoir après un an !
Sont venus avec moi ma copine et son grand. Grand qui a des nausées et menace de rendre son petit-déj toutes les 3 minutes environ et finira par s'endormir contre un pilier de l'espace Nintendo, total groggy.
Le soir, soirée bobo sur une péniche. Chuis naze, j'ai dormi trois heures (ma spécialité cette semaine), j'ai des crampes aux cuisses et aux mollets, quasi rien mangé de la journée. Je croise enfin ma chef, soulagé. Chuis à moitié autiste, ce genre de soirée, c'est pas pour moi. A part du coca et de l'eau, y a que des alccols. des petits fours sympa, mais je suis poli, pas comme certains, je déteste squatter le buffet. Je préfère revenir piocher que de camper devant. Puis la musique est trop forte.
Je préfère m'enfuir.
Sous le pont, y a deux clodos. A vingt mètres l'un de l'autre, la débauche frivole, sorte de parade de séduction où on parle boulot sans parler boulot, et la misère se cotoient autre transition qu'un quai de Seine. Mon estomac se contracte autour des petits fours. Le faisceau de lumière de la Tour Eiffel passe au-dessus de moi, et la façade morne du Louvre me pousse dans le métro.
Feutre et Encre, en attendant something else