On a reccueilli un petit hérisson,
qui n'était pas très en forme.
Il a disparu dans un coin du jardin pendant quelques jours,
et enfin il a pointé le bout de son nez sur la terrasse.
On lui a servi de l'eau et des croquettes pour chat.
(Il adore ça !)
On l'a appelé
Gratouille.
(c'est mini-Troll qui a trouvé le nom)
On ne sait pas trop ce qu'il avait.
Il fait du bruit quand il mange, et la nuit quand il vient se frotter contre la porte-fenêtre.
Je suis allé un peu au cinéma aussi.
J'ai vu
TOTAL RECALL et mon avis est assez mitigé. L'histoire, même si elle reprend les grandes lignes et les personnages du film de Verhoeven (avec quelques clins d'oeil en prime), est assez différente pour créer malgré tout la surprise. Comme c'est assez difficile de parler de celui-ci en ignorant le précédent, autant les comparer carrément.
Ce qu'on a gagné : un rythme haletant, des courses poursuites plus folles, un décor futuriste plus riche (même si là, ma copine a fait une overdose, s'est retrouvée étouffée par ces décors et je suis d'accord avec elle au moins pour la scène des ascenseurs qui frôle le ridicule, sinon, j'ai bien aimé ces décors, moi), un héros plus incrédule sur son statut de héros, justement, et des effets spéciaux globalement réussis.
Ce qu'on a perdu : l'ambiguité sur la possible virtualité de l'aventure (et ça, c'est vraiment dommage), perte due en grande partie à l'abandon du point de vue unique (le précédent était centré sur le personnage de Schwarzy, là on navigue de Colin Farell aux méchants), l'humour un poil cynique (idem, dommage...)
J'avais d'autres choses en tête, mais.... piout !
Aussi, le scénario est moins maîtrisé, il y avait de la matière pour décrire un contexte socio-politique bien touffu, plus compliqué, en prenant plus le temps de raconter une "histoire", et pas juste une "aventure". Et puis c'est bête, mais que les deux femmes soient brunes, je trouve ça dommage.
Reste un film qui assure le spectacle et donne envie d'explorer plus loin l'univers, et de bonnes trouvailles.
DEEP END : un film anglo-allemand de 1970. Un jeune garçon qui a abandonné l'école trouve un boulot aux bains publics. Là, il va rencontrer une jeune femme, dont il va tomber amoureux, amour qui va les entraîner tous deux dans une descente aux enfers.
sur wiki, j'ai trouvé cette citation, alors que je cherchais la date du film :
"Le film enfin restauré avec ses rutilantes couleurs pop venant balafrer la grisaille londonienne est un chef-d’œuvre de mélancolie et de cruauté..." (Olivier Père, directeur cinéma de la chaîne ARTE)
Ben c'est exactement ce que je pense. Certains dans la salle ont été choqués. Moi j'ai trouvé ça plein d'une poésie vénéneuse.
LES ENFANTS LOUPS : C'était dur de faire mieux que son précédent film (Summer Wars). Le réalisateur a donc choisi, fort intelligemment, de faire
différent, même si les thèmes chers à Mamoru Hosoda se retrouvent bien ici. Le film est plus serein et s'adresse à un public plus adulte. C'est l'histoire d'une maman abligé de fuir la ville pour élever ses deux petits enfants, enfants qu'elle a eu avec un homme-loup (attention, ici rien à voir avec les loups-garous sanguinaires).
Personnellement, j'ai retrouvé beaucoup de choses que j'ai vécues avec mes jumeaux, donc c'est un film qui m'a vraiment parlé. Assez incroyablement, on ressent la
VIE, dans ce long métrage d'animation. Peut-être parce que toute la palette des sentiments est éveillée par les aventures difficiles de cette jeune maman, naviguant sans cesse entre cruauté et légèreté, pas pour nous faire rire ou pleurer, mais vraiment pour capter cette
VIE.
Alors certes, c'est moins tumultueux que Summer Wars, mais encore une fois c'est une belle réussite.
Une petite perle que je conseille à tous les cinéphiles.
PS: je me suis brûlé la main en cuisinant avec de l'huile bouillante, j'ai maaaaaaaaaaaaal :'(