La rivière noire, de Arnaldur INDRIDASON (Islande).
"Un bijou de la littérature policière", annonce une citation de Télérama en couverture de l'édition poche.
Moi, j'ai une question : Qui c'est le critique qui a lu ce bouquin. Il me semble impossible d'aller dans le sens de Télérama pour ce livre, tant il m'a paru faible. Certes, il aborde des problèmes de société, et l'enquête est de prime abord intéressante. Mais il y a de furieuses lacunes qui m'empêchent de dire : "ce livre est un bijou". Chez moi, ça serait plutôt : "mais pourquoi un éditeur a-t-il décidé, un jour, de traduire ce bouquin ?"
L'auteur s'acharne à vouloir donner de la profondeur à ses personnages, mais en fin de compte les personnages sonnent creux, comme des poupées qui auraient toutes les apparences de la vie, mais n'en sont pas moins inertes.
Beaucoup des
à-côté s'essoufflent, donnent une vision du monde sans consistance auquel personne ne peut rien. Alors pourquoi le raconter ? Pour moi, c'est du remplissage, comme le faisait Tabitha KING dans le dernier livre dont j'ai parlé. En fait, le principal problème de ce livre est l'absence total de style, comme si l'auteur ne parvenait pas à s'impliquer dans le récit, dans l'art du récit. Aucune passion ne fait vibrer le lecteur qui se heurte aux façades de personnages pas antipathiques, mais pas sympathiques non plus.
Tout à fait le genre de livre qu'on ne peut s'empêcher de comparer à la gouaille de Fred Vargas (il ne lui arrive pas à la cheville) par exemple, et qu'on aura oublié trois mois plus tard.
Décidément, mes lectures de l'été me laissent un goût amer.
Heureusement, J'ai commencé
1Q84. Et là, si l'histoire promet son lot d'étrangeté, le style laisse espérer le meilleur. Et je me dis, dans l'optique où se meilleur s'avère, que si
La rivière noire est un bijou, alors chez Télérama
1Q84 doit avoir l'odeur du compte en banque de Bill Gates.
SInon, je VEUX toujours du boulot !
Je risque aussi de poster un peu moins de dessins, dans les temps qui vont venir. Ou alors juste des gribouilles.
Et les calendriers (J'ai fini le noir d'octobre, il est plutôt sympa je trouve !)
(Comme tout ce que je fais, ho ho ! )
Ma toile n'est pas finie, elle n'avance pas, j'ai des illus qui ne sont pas pour le blog en cours, et une grosse illus grand format à bosser, que je voudrais faire des tests en plus dessus. Puis j'aimerais bien écrire un peu, tant que je n'ai pas de boulot.
Valà !
Un petit dessin pour me faire pardonner cette longue tartine qui n'intéressera sûrement pas tout le monde.
En plus, je suis allé à... hum... l'expo ArtofAnime. Si on peut appeler ça une expo. Une mini salle de resto mal éclairée, quelques cadres à peine. Sur la collection de disponible, ça fait de la peine. Se déplacer pour ça...
Par contre, on s'est vengé en allant à la Défense où un grand spectacle pyrotechnique (45 minutes quand même) a eu lieu. avec des milliers et des milliers de gens. Et les gosses sur les épaules.
Ils mettront bientôt des extraits en ligne, je vous montrerai ça !
Le reflet dans l'immeuble, ça me fait penser au film de Gaspard Noé, ENTER THE VOID, que j'ai découvert au début du mois et qui m'a vraiment fasciné ! tout filmé en caméra subjective, un peu comme Chronicles, Blair witch project ou d'autres, mais là où les autres atteignent très vite leurs limites (mais putain ! tu vas lâcher cette caméra, non, espèce de trouduc ?) le procédé est magnifié et totalement justifé du début à la fin.
En fait, ENTER THE VOID est moins un film qu'une expérience à vivre. Mais à réserver néanmoins aux adultes.