Dimanche 25 juillet 2010 à 13:46

Non, j'ai toujours pas de dessins à vous montrer (honte à moi)
Mais je suis retourné au cinéma :D

Voir Twilight 3 :(

Pas grand chose à dire sur un film qui alligne les séquence de blabla inutile (Ce n'est pas du Audiard ou du Woody Allen !) et qui impose de rares séquences d'actions assez pauvres (même pour des adolescentes). Le film flotte de partout, le beau Robert de ces demoiselles joue comme une carpe, seuls les loups réveillent le spectateur assoupi qui a dû se tromper de salle (euh, ce n'était pas mon cas, en fait, mais moi, je ne paie pas !)

Et ne croyez pas les critiques qui disent que le film est plus musclé que les précédents : c'est de la propagande pour y attirer les Mâles en plus de leurs copines...

Donc, pas d'hésitation : gardez vos sous pour un meilleur film !

Samedi 24 juillet 2010 à 12:42

Youhou ! les petits loups !

Alors je viens vous parler du nouveau film de J. Mangold, avec Tom Cruise et Cameron Diaz, et pour une fois, je ne vais pas vous raconter l'histoire, ça serait gâcher le plaisir (Sachez juste qu'elle est une mécano qui va au mariage de sa soeur et lui peut-être un espion, ça suffit)

Night and Day peut ou ne peut pas plaire, mais moi, je l'ai trouvé vraiment extra, dynamique, marrant, il s'amuse avec un entrain fou à casser les barrières du genre et à jouer avec les clichés, et pour une fois, l'humour ne vient pas freiner l'action, pas d'interminables blablas. Pas besoin de réfléchir, pas le temps d'ailleurs non plus, Cruise est parfait (comme d'habitude, j'ai envie de dire) Diaz folle à souhait, même quand il y a des montagnes de cadavres, c'est très drôle (enfin Ok, je suis peut-être aussi un peu timbré aussi :D )

Le scénario, malin, joue avec le spectateur, le frustrant parfois de certaines scènes d'actions épiques, mais tout cela contribue à faire un film léger et toujours à 100 à l'heure.

Jeudi 22 juillet 2010 à 0:11

Alors que j'avais un avis un poil mitigé sur les précédents opus (surtout sur Toy Story 2), je ne peux avoir qu'un avis bien tranché pour ce dernier épisode : C'est du tout bon !

L'histoire en deux mots :

Andy a grandi. Il part à l'université. Ses jouets vivent dans la nostalgie d'un temps meilleur où ils comptaient pour lui. Par un malheureux concours de circonstance, Woody, Buzz et compagnie sont expédiés dans la garderie de la ville.

Le film s'ouvre avec un fabuleuse scène pleine de cascades et d'humour, et le temps de cligner des yeux, on retrouve la chambre d'Andy et ses jouets qui se morphondent, dans une présentation qui n'est pas loin de rappeler l'ouverture de Là-Haut, précédent film du studio Pixar, pleine de tendresse et de poésie. En cinq minutes, le ton est donné : le spectateur va en voir de toutes les couleurs.
On rit, on s'émeut, on verse sa petite larme, tandis que le film passe d'une ambiance à l'autre en multipliant les références, lorgnant parfois tantôt vers les séries comme les feux de l'amour (histoire de se marrer un coup) ou vers le film d'aventure, puis plongeant vers les films d'épouvante les plus éprouvants au point qu'on s'interroge sur la véritable destination de Toy Story 3.
Car si les gamins seront ravis de retrouver les personnages, C'est un public plus adulte qui est visé, abordant des thèmatiques plus fouillées : l'amour, la mort, la solidarité, la trahison, la colère, la couardise, le courage.
C'est un film plus à ranger à côté des plus sombres des Terry Gilliam ou autres Tim Burton pour leurs univers fantastiques et féériques qui se déglinguent qu'à côté des Tom et Jerry.

Ce n'est pas pour autant que vous devrez abandonner vos chères têtes blondes à l'entrée du cinoche, car ce qui reste fantastique chez Pixar, c'est leur savoir-faire, leur savoir-raconter à plusieurs publics en même temps.


Passons à autre chose !
J'ai pas l'habitude de raconter ma vie ici, mais j'ai passé une super semaine à parcourir la baie de somme, à me baigner, et faire des balade en train, en bateau, sous terre ou en haut de falaises.
En plus, j'ai découvert un super gite à deux pas de Abbeville, avec jardin, salle de jeu, etc etc, des propriétaires adorables, et je tiens à mettre en lien leur annonce pour les faire connaître, car ils commencent tout juste leur activité, et si vous voulez vous rendre dans cette belle région, autant vous arrêter chez eux.

Voici leur PETITE ANNONCE

Vendredi 2 juillet 2010 à 0:03

http://images.allocine.fr/r_160_214/b_1_cfd7e1/medias/nmedia/18/77/47/24/19440994.jpgMillenium 2. Le premier opus avait mis la barre très haute avec une enquête facile à suivre et pourtant complexe, des personnages autant en danger que dangereux.
Qu'en est-il du second volet ?
Niveau réalisation, tout reste impeccable. Même atmosphère glaciale, même réalisation sobre et efficace. Pourtant, il est plus difficile de se prononcer sur cet épisode, car difficile, à mon avis, de tout comprendre sans avoir lu le livre, tant les ramifications et surtout les personnages impliqués sont nombreux. D'autant plus que l'on fait longtemps allusion à certains personnages sans les voir. Et puis, il y a ce côté décousu, du à l'enquête séparée de nos deux héros, qui ne forment plus un bloc comme dans le premier film.

Gageons que le troisième et dernier volet, dans un mois, apportera toutes les réponses, car si le 1 était à peu près indépendant dans sa trâme principale, celui-ci et le suivant forme une histoire complète.

Reste que la Suède passe pour un pays de sacrés détraqués. ^^

Cela dit, les histoires policières qui apparaissent en ce moment sont de qualité : on a vu par exemple les deux séries de Walhander et actuellement The Killing sur ARTE.

http://images.allocine.fr/r_160_214/b_1_cfd7e1/medias/nmedia/18/66/52/22/19454219.jpgVariation sur le mythe de Frankenstein, Splice (COLLER, en anglais) commence comme un film de série B, mais ouvre une autre voie : explorer à travers l'existence d'un monstre hybride (magnifiquement interprétée par Delphine Chaneac) les aspects plus sombres de l'âme humaine, de ses fragilités, de ses contradictions.
Si le film pourra décevoir les amateurs de frissons (comme les deux couples de petits connards incultes qui étaient derrière moi) il ravira ceux qui cherchent un cinéma de SF de qualité, un peu comme Cronenberg avec La mouche (référence souvent citée dans le cas de Splice) ou Existenz.

De toute façon, Splice est riche en émotions, que ce soit de la fascination, de la tendresse, du dégoût, du rejet, de la tristesse, Splice touchera forcément une corde sensible et ne laissera pas indifférent.
Notons toutefois que Adrien Brody n'est pas au mieux de sa forme dans ce film de Vincento Natali (CUBE)

Mercredi 30 juin 2010 à 0:19

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/princemini.jpgUn jeu video qui connait toujours le succès depuis 20 ans, des acteurs charismatiques (un vieux routard, un jeune rookie talenteux et une bioutifoul pépée), des cascades hyper chiadées, des costumes superbes, un scénario "assez plutôt pas mal" suffisent-ils à faire un bon film ?

Et bien... la réponse est non.
Ce qui ne veut pas dire que PoP est un mauvais film, mais la réalisation ne suit pas toujours, notamment lors des (nombreux) combats façon video clip, une fin aux dialogues bâclés, une happy-end forcée qui n'est pas convaincante.

A voir, mais pas à retenir.
Dommage.



http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/summermini.jpgSummer Wars est LE film d'animation japonaise à voir.

Dense, fouillé, marrant, émouvant, fou, le scénario nous entraîne dans le Japon traditionnel et dans le monde virtuel de Oz dont le héros se sent responsable du piratage. Merveilleuse mise en scène, design et décors bien travaillés, combats hyper dynamiques.

C'est d'autant plus attractif que les apparences sont trompeuses. Présenté comme ultra kitsch et kawaii, vivant doux et sucré, Oz est un espace pourtant peu rose, entièrement voué à la surconsommation, comme un donjon totalitaire que la grande famille présentée s'acharne pourtant à libérer. De là découle une critique assez amère et cependant jamais imposée de notre société, et de nos addictions.
Reste que tout cela est traîté de façon ludique, aucune leçon de morale n'est imposée. Un bon moment de cinéma, avec une plongée totale entre le modernisme forcené et le culte de la tradition propres aux japonais.

Jeudi 15 avril 2010 à 20:31

http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/ghostwriter.jpg
Il y a des films à voir absolument si l'on aime les thrillers à la Hitchcock, et Ghost Writer en fait partie.

Grande sobriété de la mise en scène signée Roman Polanski, des acteurs, Ewan McGregor en tête, parfaits dans leurs rôles, l'intelligence de mener une enquête relativement assez "simple" jusqu'au bout, un contexte historique bien intégré, des décors qui participent à cette plongée étouffante dans les replis secrets des affaires politiques d'un ancien ministre.

Certes, le film imprime une certaine lenteur, mais on est toujours porté par le moteur Polanski (modèle déposé) qui nous pousse sans cesse en avant, dans l'humidité poisseuse de ce coin d'Amérique.

A noter : Polanski a dirigé le montage de ce film de loin, puisqu'en proie aux alléas de la justice helvête.

Dimanche 1er novembre 2009 à 19:38

Bon, pour les petits curieux, sur la photo de l'article précédent, ce sont les yeux d'un lapin que j'ai boulotté ^^
La tête de lapin, c'est super bon, c'est là qu'on trouve les morceaux les plus fins : la cervelle, la langue, la voûte du palais, et les joues.
Mais bon, pour le cuire, c'est toujours mieux quand on enlève les yeux. Et non, ce n'est pas pour Halloween, je me moque pas mal de cette fête.


Sinon, concernant le film de Jeunet, avec Dany Boon, Marielle, Pinon, laissez-moi vous dire que vous n'y trouverez pas grand-chose : ce n'est pas drôle, ce n'est pas poétique, ça aurait fait un bon court métrage, mais là, l'histoire n'est franchement pas géniale, et se noie sous les effets de mise en scène.
Je ne m'attarderai pas dessus, ça vaut pas le coup de se fatiguer pour si peu, et puis on m'attend pour manger des sushi et des nems et un gateau, alors je sais où sont mes priorités ^^

next time une aquarelle de DRAGON !!!

Vendredi 25 septembre 2009 à 23:36

Visuellement impressionnant, le scénario de 9 jette pourtant les bases d'une mythologie trop peu fouillée pour être vraiment prenant. Si le début est assez sensationnel, on se doute au deux tiers du film que la fin sera baclée - et malheureusement, elle l'est.

On suit donc le parcours iniatique de 9, une petite créature anthropomorphe qui déambule dans un monde ravagé, post-apocalyptique. Peu à peu, ses pas incertains vont le conduire à mener une véritable quête.

Un film qui ne tient donc pas ses promesses quand tout était là pour amener 9 et ses semblables dans les meilleurs de l'animation. Les décors sont magnifiques, il y a de très bonnes idées, tant sur la mise en scène que sur la description de ce monde mort, mais rapidement le film s'essouffle et, en dépit de l'aspect inédit des images, laisse un arrière goût de déjà-vu.

Un "beau" gachis, pour résumer.

Vendredi 18 septembre 2009 à 19:17

 Brad Pitt, Christoph Walz, Diane Kruger, Eli Roth, Mélanie Laurent, Quentin Tarantino dans Inglourious Basterds (Affiche)Parlons un peu du dernier Tarantino en date. Et pour une fois, je ne commencerai pas par ses qualités pour le massacrer ensuite, je le massacre d'abord pour le réabiliter après.

Plutôt class, non, le troll ?

Parce que oui, Inglorious Basterds a un défaut majeur : celui d'avoir été réalisé par Tarantino, justement, A force de lui avoir bourré le mou en criant au génie, le bougre a pondu le merdissime Kill Bill et le-plus-que-merdissime Kill Bill 2, et l'on retrouve ici sa facheuse propension à se faire mousser, les pouces sous les bretelles, avec son air arrogant qui dit : regardez comme MOI, je sais bien faire du cinéma.
Mais voilà, à force de multiplier les références, à force d'effets (ralentis, par ex) non signifiants à la mise en scène et même pas visuellement spectaculaires, à force de nous emmerder avec ses musiques "so QT-touch", le mec fait chier son monde. (En parlant de la musique, notons d'ailleurs qu'elle est copieusement surmixée, masquant certains dialogues).

Ah et c'est Tom Tykwer (yeah) (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est le réalisateur du parfum, et de cours lola cours) qui a traduit les dialogues en allemand. Comme QT ne le remercie pas au générique, je le fais ici.

Voilà.

Ah non, pas voilà. Il est temps de dire du bien.
Ce n'est pas difficile, tant le film est construit pour faire de chaque scène une nouvelle scène culte. En fait, l'histoire s'intéresse moitié aux basterds, moitié à une jeune fille qui tient un cinéma.

STOP !!!

 

Désolé, mais je dois redire un peu de mal, là : QT, on ne croit pas une seule seconde à la séquence de Mélanie Laurent projetant un film. Vaste cabine climatisée, mélanie Laurent impeccable dans sa robe rouge en dépit du charbonnage..., mais bon passons)
Donc Brad Pitt ne tient pas la vedette (désolé, mesdemoiselles)
Autant le dire tout de suite, ce n'est pas grave (désolé Brad) car QT s'entoure de comédien(ne)s d'exception. Tout le monde est parfait, à commencer par Christoph Waltz, stupéfiant en nazi chasseur de juifs qui livre un numéro de dingue ! (prix d'interprétation à Cannes)
Ensuite, le sens du rythme de QT est formidable.
Son scénario est génial, même si la réécriture de l'Histoire peut sembler pour le moins ... originale.
La lumière est très bien dans l'ambiance du film.
Les dialogues sont très bien écrits.

Voilà. Vous pouvez aller voir ce film, même si QT ne vous emballe pas plus que ça, son univers barré vaut le détour, c'est du niveau de PULP FICTION
Et tant pis si QT retombe toujours dans ses vieux travers, l'histoire est assez dense, touffue, il y a trop de personnages, trop de bons moments pour qu'il trouve le temps d'overdoser le spectateur.

Lundi 15 juin 2009 à 23:45

Plus ça va, plus je laisse ce blog en friche... Sauf qu'une vraie friche, encore, ça pousse tout seul. J'aimerai bien poster quelques dessins un peu plus souvent, mais bon, mon bébé fait mieux que moi en ce moment, donc je préfère vous épargner.

J'ai vu quelques films, et comme il est tard, je ne vais pas m'éterniser, mais il y a des choses à voir et d'autres à éviter.

Les à voir, déjà.

STAR TREK : il est for-mi-da-ble. Il se hisse sans trop de peine au niveau des star wars avec pourtant un univers propre qui me fait un peu penser à "Perdus dans l'espace" (film décrié par la critique mais que j'aime pourtant bien) pour son univers coloré, à "Starship Troopers" pour le dynamisme des scènes d'action avec une dose d'humour (quoique nettement plus patriote dans le cas de star trek), et le vaisseau ennemi m'a un peu fait pensé à Alien, pour son côté hybride (ici plutôt mécanique/minéral). Tout ça est parfaitement assumé, et très bien foutu, alors allons y sans crainte ! seul point noir, l'affiche, vraiment trop laide.

LOOKING FOR ERIC est le retour d'un Ken LOACH très très inspiré qui distille avec tout son savoir faire des scènes de drame et des scènes nettement plus légères, croquant habillement la vie d'un pauvre type qui passait sa vie à fuir avec que le grand Canto le prenne en main. Ajoutons à cela le plaisir de retrouver Cantona plus cabot que jamais, qui joue avec son personnage avec humour et tendresse, Steve Evets parfait dans son rôle de pauvre mec perdu qui veut croire à l'espoir, et vous aurez un anglich mouvi très britich and pourtant so universel.

GOMORRA (que je viens juste de voir, oui, je sais c'est loin tout ça) est la grosse déception de la semaine. Plein d'histoires qui viennent s'entremêler, ce qui interdit de s'attacher aux personnages, un monde pourri, peut-être très proche de la réalité, mais fichtrement peu cinématographique dans ce cas. J'attendais une sorte de docu fiction qui entraîne peu à peu dans l'horreur de la réalité et j'ai eu... pas grand chose. Le meilleur moment était encore le générique de fin, pas parce qu'il signe la fin du film, mais pour sa musique de dingue dont je ne me souviens absolument plus, mais qui est sacrément prenante.

UNE HISTOIRE ITALIENNE : pas grand chose à dire là-dessus. C'est bien fait, mais je me suis ennuyé. On n'est pas porté par l'histoire.

Sinon, je vous conseille d'aller voir LA HAUT, que j'ai eu la chance de voir, mais je détaillerai ça un peu plus tard.
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