Dimanche 14 décembre 2008 à 16:56

Saluuuuuuut !
Comme je ne peux toujours pas poster de dessin (ça devrait s'arranger ce soir ou demain), et que je suis ENCORE puni au boulot, voici donc une petite critique d'un film qui va bientôt sortir :
LE BON, LA BRUTE et LE CINGLE

Pour commencer, vous devez certainement vous souvenir de l'original, avec Clint (Eastwood), Lee (Van Cleef) et Eli (Wallach) dans les rôles du titre (et dans l'ordre en plus, n'est-ce pas magnifique ?), mais si, mais si, ce western avec de la sauce de pâtes dedans.
Et bien celui-ci, c'est tout pareil, sauf que c'est différent.
 - Premièrement, pour dépoussiérer un vieux classique, on rajeunit le scénario, et les personnages aussi (Jung Woo-Sung, Byung-hun Lee et Song Kang-ho dans l'ordre aussi, mais je ne vous demanderai pas pour cette fois de retenir leurs noms !)
Ainsi, le Bon est à la poursuite de la Brute - dit "coupeur de doigts" - qui est lui même aux trousses du Cinglé, qui lui a piqué une carte au trésor sous le nez. Le Bon et le Cinglé font un bout de voyage ensemble et tout le monde se retrouvera dans un triel (un duel à trois, ça ne s'appelle pas un triel ? ah bon ?) final comme dans le bon vieux film de Leone (non pas Sierra, son grand frère Sergio)(ahah !)
Le Bon a un visage de chérubin, plutôt mignon, vêtu façon cowboy. La Brute hésite entre le Yakusa et la star de J-pop, avec un costume en peau de dandy, et le Cinglé... bah le Cinglé ressemble à ce qu'il peut, la pauvre, avec ses cheveux hirsutes et son blouson (de motard ? d'aviateur ?).
- Ensuite, on ne perd pas de temps avec des ralentis, des distensions temporelles : au contraire, on y met un paquet d'action, des gunfights à gogo, on filme tout ça avec une science de la précision et du minutage parfaite, on ajoute la dose d'humour de la première version dans un esprit plus oriental avec quelques délires, alors pas de temps à perdre, ce qui n'empêche pas de se faire plaisir à la mise en scène
- Enfin, on rajoute de la sauce de nems dedans à la place de la sauce spaghetti

Bref, ce n'est que du bon, du musclé, du sympa.
Je conseille vivement ce film à tout ceux qui veulent un bon moment d'action, des personnages charismatiques...
Et voilà !

Dimanche 7 décembre 2008 à 15:23

Allez ! Une petite avant-première...

Sunny et l'éléphant est un film pour enfants à partir de 8 ans, mais il ne faut pas réduire le film à ceci. Déjà, c'est un film français, ce qui est plutôt rare sur ce créneau de "film réaliste pour public jeune". Il a été réalisé par Frédéric Lepage, un novice en terme de fiction et passionné par la Thailande, et Olivier Horlait, plus homme tout-terrain entre la production et l'assistanat réalisation (si j'ai bien tout compris).

Déjà, le film étonne par son ampleur visuelle : en ville comme au milieu de la forêt, les plans et la lumière réaliste de Patrick Blossier enveloppe de tendresse tous les personnages du film, tendresse encore accentuée par la composition de Joe Hisaishi à la musique.

Alors bien sûr, le film n'évite pas les poncifs du genre "enfant", avec des méchants ignobles et cupides, une histoire très simple qui ne casse pas trois pates à un canard niveau rebondissements, et la présence quasi incontournable de la figure du PERE au long du film.
Pourtant, il faut aller au-delà. Car le film est une véritable bouffée d'exotisme, mais pas de cet intérêt avide propre aux touristes, mais dans la découverte de l'autre. Car les personnages sont potentiellement riches et l'on va à la rencontre de ce peuple, qui livre son intimité depuis l'autre côté de la Terre, sans appréhension ni voyeurisme, et l'on partage naturellement leur quotidien. D'ailleurs, on ne s'apitoie guère sur l'existence difficile de ces cornacs, car leur vie précaire est filmée sans aucun misérabilisme. Et puis il y a les décors qui nous entraînent volontiers dans cet autre monde, sans nous conduire dans les sites touristes, mais toujours dans ce qui fait le quotidien du jeune héros.

Et puis il y a l'aspect politique du film. Car d'environnement et de protection des espèces, il est à peine question, même si le thème est sous-jacent.
C'est là le capitalisme sauvage et aveugle qui est critiqué et plus que sauvegarder les animaux, on veut en empêcher la contrebande et le trafic auquel se livrent des hommes d'affaires peu scrupuleux.
Là où d'habitude les méchants sont laids et ne font que crier sur leurs subalternes, le salaud de l'histoire est class, distingué, et allonge les mensonges sans se départir de son sourire (du moins tant que le vent souffle dans son sens). Une bonne façon d'initier les enfants aux cruelles manipulations du monde des adultes.

Pour résumer : Vous avez des gosses de plus de 6 ans, vous aimez la nature, vous aimez le dépaysement, vous aimez les belles photographies, vous n'avez pas assez de sous pour aller en Thailande, vous aimez les films pleins de bons sentiments (sans violons toutefois, hein !), vous étouffez dans votre vie de citadin moderne ?
Et bien... allez donc voir Sunny et l'éléphant... ça fera du bien à toute la famille !

Sortie : le 24 décembre

Mardi 18 novembre 2008 à 21:53

Bon chose promise, chose due.
Voici une (petite photo de l'acteur Vincent LINDON à côté du réalisateur de POUR ELLE Fred Cavayé, posant dans le hall du cinéma devant l'affiche du film.
Je ne saurais que trop vous conseiller d'aller voir ce film, non pas parce que j'ai connu Fred il y a un petit bout de temps sur le tournage d'un court métrage, très réussi d'ailleurs, mais parce que tous ceux qui l'ont vu ont été ravis par l'intelligence et la pertinence du propos et de l'histoire, les hommes comme les femmes, les jeunes comme les moins jeunes.
En plus je trouve l'affiche du film très bien faite, elle donne l'illusion vraiment d'un moment d'équilibre, qu'on nous donne accès à un point clé du film, à cet instant où tout va basculer, et personnellement, je trouve que ça change de ces affiches qui ne sont qu'une illustration ou un portrait. Là, dès l'affiche, on sent l'histoire d'amour qui unit les deux personnages ainsi que la tension qui va régner dans le film...
 
http://coldtroll.cowblog.fr/images/photos/Photo005mini.jpg

Vendredi 10 octobre 2008 à 23:27

J'ai découvert ce film en avant première ce soir et mon avis est assez mitigé :

Je m'explique : c'est bien réalisé, très efficace, bien éclairé, le son est plutôt pas mal, les acteurs sont très biens, le montage est intelligent et très cohérent, etc, etc...

Mais... c'est étrange, ça me semble très lisse, sans âme et au fond un peu vide de sens. Pour ceux qui aiment ce genre de films, je vous invite tout de même à aller le voir et à venir me dire ce que vous en pensez... Personnellement, je ne me suis pas senti emporté par le film... et ce n'est pas parce que le personnage central est un salaud, car j'ai par contre beaucoup aimé There will be blood.

Rappel : il ne sort que le 22 octobre.

Peut-être reviendrai-je sur ce film, on verra bien... Si j'arrive à me faire une opinion plus tranchée. En attendant n'hésitez pas...

Mardi 7 octobre 2008 à 17:43

Voilà un film plutôt sympa, à vrai dire, et même si l'histoire n'a rien de bien originale ni d'haletant, elle a le mérite d'être très bien racontée, filmée, jouée. La reconstitution d'un faubourg des années 30 est plutôt réussie, et tout est fait pour qu'on passe un bon moment.

Certes, ça sent les grosses ficelles (et pas besoin de mouchoir), et la musique est trop répétitive dans ses thèmes, mais les personnages sont bien présents, les rôles principaux comme les autres, et l'on passe un agréable moment en leur compagnie. A noter, d'ailleurs, le très bon casting.

Bon sans être exceptionnel, un film honnête pour toute la famille. Alors ne boudons pas notre plaisir.

Samedi 13 septembre 2008 à 21:21

Certains d'entre vous ne sont peut-être pas allés voir La fille de Monaco. Et bien tant mieux pour eux.

D'une platitude effrayante, ce film enfile les clichés pour raconter une histoire d'amour qui n'intéresse personne. L'affiche se voulait légèrement scandaleuse dans son accroche - pas scandaleuse en fait, mais plutôt effrontée, donnant l'air d'offrir un film léger et sans tabou.

Hélas, la réalisatrice n'était pas inspirée - et à part la lingerie et les mini-jupes, elle donne l'impression de ne pas connaître grand-chose à la séduction, il n'y a qu'à regarder la bande annonce, le moment où l'actrice enlève sa culotte, elle n'est absolument pas sexy ! - c'est filmé comme un téléfilm de mamie, les propos sont très sages, Luchini semble à des kilomètres de son personnage qui est loin d'avoir sa verve, sa malice et son arrogance, Louise Bourgoin incarne une vraie blondasse bien cruche digne d'une parodie sans humour. Le pauvre Roschdy Zem fait ce qu'il peut pour tirer tout le monde vers le haut.

Cela aurait pu être un film différent, une comédie bien marrante, un drame bien ficelé, un délire paranoïaque sous acide, voire même un film porno (ça aurait fait le premier film porno avec une histoire !). A force de naviguer entre les genres, voilà le dernier film gnan-gnan à la française. Qu'on dirait censuré par une secte catho pure et dure.

Lundi 8 septembre 2008 à 0:37

Bon pareil, Les aventures de IMPY le dinosaure est très bien. c'est plus pour les enfants, naturellement (même si ça canarde presque autant que dans In Bruges, ahah !), les personnages sont plutôt bien animés (même si ce n'est pas que de bonnes intentions, re ahah !) les décors sont soignés, l'histoire mignonne tout plein, avec des aventures palpitantes qui promène notre drôle de petit Impy à travers tout l'île où il accoste.

Ce film vaut largement un pixar, on n'y retrouve pas l'espèce de fausse frénésie des films en 3D actuels, ce qui donne lieu à un vrai cinéma pour enfants, et ça fait plutôt plaisir. D'autant que c'est bien rythmé, et du coup, les plus petits ne s'ennuieront pas pour peu qu'ils sachent rester assis le temps d'un film (J'ai un client de choix de 2 ans qui a adoré, même si le dernier quart d'heure a été plus difficile) et les plus grands trouveront leur compte aussi grâce à la fraîcheur de cette production.

Lundi 8 septembre 2008 à 0:25

Bon, ça sera du vite fait, pasque je suis un peu fatigué, là...

Je viens de voir Bons baisers de Bruges, c'est un fucking good film qu'il ne faut pas manquer. Les personnages sont à la limite de la caricature, mais comme le script est génial, ils restent toujours très humains, très attachants en dépit de leurs tendances, tout ça est très drôle, on navigue sans cesse entre l'hyperréalisme (par le décor, les relations humaines, la lumière, l'ambiance, le contexte) et l'improbable le plus débridé.

Chaque détail a sa petite importance, jusqu'à ces 4,90 €, ça fait plaisir de voir un film joué par des acteurs aussi sensass, qui visiblement ont dû s'amuser.

L'histoire, rapidement : Un gros bonnet londonnien envoie deux de ses tueurs en planque à Bruges pour ils ne savent trop quelle raison, et en attendant, ils (enfin surtout le personnage campé par Colin Farell, excellent dans ce rôle) s'enquiquinent copieusement. Mais c'est comme qui dirait, l'accalmie avant la tempête.

A voir, je vous dis ! A voir !

Dimanche 31 août 2008 à 21:55

Je vais pas m'attarder sur le sujet, j'ai vu aujourd'hui (et oui, seulement, j'ai pris quelques jours de repos bien mérités) The dark knight (enfin Batman quoi !) et je l'ai pas trouvé terrible.

Ok !!! il est vachement bien foutu, l'histoire est assez intéressante quoi qu'elle traîne sérieusement en longueur, Heath Ledger est méconnaissable, Aaron Eckhart est génial, mais Christian Bale semble absent et Maggie Gyllenhaal d'une fadeur éblouissante. Le Joker est méchant, parce que (il pourrait jouer dans une pub pour Orangina Rouge) et tout ça s'enchaîne avec une mécanique parfaitement huilée et un peu forcée, comme le sourire du Joker. Le suspense n'est pas au rendez-vous, on ne frémit pas d'angoisse, Batman n'est plus le justicier masqué, il fait autant de dégâts que les autres (voir la scène de poursuite où il dégomme allègrement les voitures), la cicatrice de Double-Face est grotesque, quiconque travaille parmi les brûlés vous le dira, après une brûlure, le visage est tuméfié par les oedèmes, quelque chose ne va pas dans le raccord des lèvres, et quand la plaie sèche, elle tire affreusement les traits, au point qu'il devrait avoir l'autre côté aussi déformé.

Le pire étant qu'au fond, je me suis copieusement emmerdé, et malgré une volonté de s'intéresser aux personnages, j'ai trouvé la réalisation trop distante.

Non, en fait, le pire, c'est la morale lourdement assénée sur "l'espoir rend meilleur" et "non ! nous ne sommes pas tous des salopards" autour de la scène des ferries. Une guimauve dégueulasse bien amérloque. Dommage, car tout y était, et ce n'est pas passé loin.

Dimanche 31 août 2008 à 21:30

Mais que fait le projectionniste pendant que le film (ne) passe (plus) en salle ???

Un grand moment de solitude...

Ah oui, parfois ça arrive, le film se coince...  ou se casse, alors il faut enlever le bourrage fissa, et relancer la machine, mais il y a toujours des gens qui râlent, alors qu'il n'y a pas grand-chose à faire contre ce genre de soucis technique. Même en surveillant le film, quand ça foire, ça foire.

Enfin bon, le pire qui puisse arriver, c'est de faire tomber le film en l'installant. Un film, c'est environ 4km de pellicule. Déjà, les noeuds dans le cheveux, vous voyez le temps qu'on y passe...

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