Vendredi 25 juillet 2008 à 22:43

Encore un film que je conseille, surtout à ceux qui aiment la Fantasy à vrai dire. Réalisation propre, grande aventure, personnages qui ont gagné en maturité depuis le premier opus. A vrai dire, pourtant fan des romans de Tolkien, j'étais(et suis toujours) consterné par l'adaptation du Seigneur des anneaux par P.Jackson. Avec Narnia 2 j'ai enfin retrouvé mon plaisir d'enfant à parcourir un monde d'héroic fantasy.

Qui plus est, le prince Caspian n'est pas sympathique (on aurait bien envie de lui coller des claques, ou de lui foutre un coup de claymore en travers de la tronche, à celui-ci, parfois !), et fait plusieurs fois douter les enfants, et notamment Peter pour qui j'ai ressenti une forte empathie. On appréciera aussi la longue absence (et d'une façon assez antagoniste la présence imposante) du maître de Narnia ainsi que des personnages évoluant à plusieurs niveaux. La scène du duel en est l'exemple le plus flagrant.

Comme pour Hancock, les relations avec les habitants sont bien abordées, surtout concernant la légitimité, l'autorité, et la responsabilité des enfants et de leurs actes. Le fantasme d'un monde meilleur du premier épisode est ici laissé de côté, car en plus de mille ans, les choses ont évolué à Narnia, et c'est tant mieux pour le spectateur.

Vendredi 25 juillet 2008 à 22:18

Ahhhh ! Voilà enfin un film de super héros qui change des films de super héros. Depuis bien longtemps, les SH vivaient dans leur bulle, ce qui ne les empêchait nullement de souffrir, d'aimer... comme tout un chacun. Certes, Brian Singer avait déjà filmé les réactions des gens face aux Xmen, mais cela restait bien lointain, par le biais des massmédia, ou se réglait au sein des familles. Enfin, un SH qui n'est pas acclamé, mais conspué par ses concitoyens à chacune de ses sorties !

Alors bien sûr, le film n'est pas exempt de défauts, non le moindre étant des scènes d'action filmées façon video clip, mais voir un Will Smith ivrogne, dont les répliques mordantes sur la première moitié du film dénotent surtout un cruel manque d'humour de la part de son personnage, demeure un bon moment de comédie (et je suis difficile).

Autre bon point, et je n'en dirai pas plus de peur de finalement trop en dévoiler : la construction du film, qui balance entre plusieurs genres,  est truffée de rebondissements souvent improbables mais toujours joussifs, qui relancent l'intérêt du spectateur qui sinon aurait pu s'émousser. Même la toute fin, qui pourrait être grotesque, est plus à lire comme une boutade aux films romantiques hollywoodiens.

Lundi 21 juillet 2008 à 0:12

... ou comme on dit chez nous, Kentucky Fried Panda

L' (un des nombreux) évènement(s) de l'été. Parait-il. Déjà, il faut aimer la 3D toonesque, ce qui n'est pas trop mon cas, car si j'adore Final Fantasy, j'ai plus de difficulté avec ce genre d'exercice, ou alors il faut un très bon scénario (Les indestructibles était plutôt sympa dans le genre).

Autant le dire KFP commence fort, et très fort. L'ouverture du film est franchement drôle, et l'animation (faussement) rudimentaire bien efficace. Pourtant, passée cette séquence, le reste du film est mou et gras comme le bon gros panda débile du titre. Certes, les moments d'action sont très dynamiques, mais les répliques sont destinés aux américains moins que moyens et aux enfants, et la fin du film se devine à des kilomètres, si bien qu'on attend la fin du supplice avec impatience. Le pire est que ce phénomène de prévisibilité se répète de séquence en séquence. Au final, j'en suis même venu à souhaiter que la méchante panthère éventre cet idiot de panda. Heureusement, la tigresse et le maître sont de bons seconds rôles, car en plus les 4 autres cylones (mante, serpent, singe et grue) sont d'une fadeur telle qu'ils sont totalement interchangeables.

En conclusion, gardez donc vos sous pour un autre film, dans le même genre WALL-E a l'air bien mieux, même si là encore il donne l'impression de s'inscrire dans le thème récurrent de Pixar (à savoir, un personnage disparait, il faut aller le rejoindre / le sauver).

Dimanche 20 juillet 2008 à 23:15

Ah ! aujourd'hui j'ai vu un film plutôt pas mal, ça s'appelle les citronniers, et c'est une très belle illustration de la bêtise des hommes.

Pour situer un peu, c'est l'histoire d'une femme qui vit à la frontière avec Israël et qui possède une bien belle plantation de citrus, dont elle a hérité de son père, qu'elle entretient avec amour et qui bon gré mal gré lui permet de subvenir à ses besoins.

Seulement, un jour, arrive un nouveau voisin, qui s'installe de l'autre côté de la plantation. Ce nouveau venu n'est autre qu'un ministre d'Israël. Les services de sécurité, non contents d'installer un mirador et du barbelé, décident de faire raser la plantation pour mieux assurer la protection de l'illustre politicien. Sait-on jamais, des terroristes arabes pourraient se dissimuler sous les frondaisons.

La pauvre femme, seule face à la machine politique, décide de porter plainte afin d'assurer son maigre gagne-pain et de protéger la terre de son enfance.

Le film est raconté simplement, sans grands effets, mais jongle habilement entre les deux maisons, les deux camps, utilisant parfois le biais des médias qui suivent l'affaire. La vie simple de Salma est mis en parallèle avec la vie de la femme du ministre récemment nommé, qui ne reconnait pas son mari, tellement enfermé dans ses contradictions et son rôle de pantin au service d'un gouvernement qui veut bien la paix, à condition qu'elle soit à son avantage.

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